Le mariage de Loewenne et Tamorin

Armoria a ecrit :

Odalrik avait posé la question qui pour être rituelle n'en était pas moins forte. Soutenir Loewenne, la guider vers l'amour de Dieu, l'aimer... Oui, c'était sans nul doute la seule chose à faire, le seul moyen de sauver son âme de la perdition vers où l'envoyait ce mariage.

Je le...

Gaborn était arrivé, un Gaborn au visage de tempête. Colère et douleur dans ses yeux, luttant pied à pied. Armoria répondit à Odalrik en levant la voix :

Je jure d'accompagner, soutenir et guider Loewenne sur le chemin qui mène à l'amour de Dieu. A jamais, elle pourra trouver mon bras si elle se sent défaillir et pencher du mauvais côté de la route.

Un regard vers Tamorin, qui ne se rend certainement pas compte du caractère sacré de ces paroles, et de la profondeur de l'engagement qu'elle vient de prendre. Un autre vers Gaborn, qui lui, est bien placé pour le comprendre. Pour lui montrer que sa fille n'est pas seule. Une main qui prend celle de Loewenne, une main qui veut dire qu'elle est déjà là, et ne se laissera pas éloigner sans s'être battue pour elle et sa sauvegarde.

Thomus a ecrit :

Le bruit des sabots résonnent sur les pavés du parvis de la cathédrale, devant le fronton des soldats attendent, à l'écart sont alignés coches et chevaux civils où quelques hommes de main montent la garde, certains habillés chichement d'autres un oeil ou un bras en moins semblent sortis des grottes humides du fond de la forêt.
Après avoir parcouru mille lieux, il eut le temps de penser et repenser encore à celle qu'il allait enfin retrouver après tant de temps séparés. Il était heureux pour elle, il voulait que son bonheur soit éternel. Thomus descend de sa monture, fourbu il l'attache solidement donnant quelques pièces à un jeune écuyer qui surveillait déja les chevaux voisins.
Il ajusta son long mantel écru brodé d'or, il pressa le pas, il était déja en retard pour le baptême, lui qui se devait pour cette occasion unique d'être parfait se sentait mal à l'aise d'arriver à point d'heure. Avançant vers la porte, son coeur cognait dans sa poitrine, il l'ouvre, il ne découvre pas une cérémonie solennelle, il entend les paroles d'Armoria qui viennent le réconforter sur sa première impression, il se place discrètement en recul dans la cathédrale

Ian d'Ambre a ecrit :

Ian entra dans l’église tout sourire, cherchant du regard ceux qu’il connaissait, sans prendre garde aux gardes postés dans l'ombre. Habillé d’un grand manteau brun, de bottes hautes recouvrant des braies neuves, et d’une chemise immaculée, il paraissait évident qu’un tailleur venait juste de faire fortune. Avisant le Tam, il lui fit un signe de tête en guise de salut. Par contre, c’est un sourire éclatant qu’il réserva à sa tite soeurette qui tourna la tête à son entrée.

Il remarqua que la cérémonie avait commencé et alla prestement au bénitier, se signer, puis s’asseoir au premier rang.

Odalric a ecrit :

Bien!

La situation semblait s'être un peu calmée,il arborait a nouveau un sourire maintenant et était satisfait de la réponse de la Pair.C’était au tour du Tamorin, le gars qui l'avait maintes fois menacés et qui,il y a quelques heures,l'avait jetés dans la loire.Un peu embeté,il continua.

“De même, toi, Tamorin de Dieppe, acceptes-tu de rejoindre la communauté des fidèles Aristotéliciens, porteurs du message divin révélé par le prophète Aristote et par Christos, notre messie? Acceptes-tu l’amour que Dieu te porte et L’aimera-tu en retour? Vivras-tu dans la vertu, repoussant loin de toi les tentations pécheresses de la créature que le Très Haut n’à point nommé? Jures-tu d’être à jamais fidèle de la Sainte Eglise Aristotélicienne, de la défendre au péril de ta vie, de répandre sa parole et de respecter ceux qui la servent?

Le jures-tu?”


Puis Odalrik se tourna vers sa marraine, qui se trouvaient auprès de Tamorin:

“Jures-tu, dame Maïryan, de soutenir sieur Tamorin dans la tâche qui sera la sienne de vivre dans la vertu, afin qu’il accepte l’amour de Dieu et l’aime en retour? Le guideras-tu dans le chemin qui le mènera vers le soleil, où se trouve le Paradis? L’aimeras-tu comme votre enfant, comme il vous aimera comme une mère?

Le jures-tu?”

En attendant les réponses,l'Odalrik essayait de se remémorer ou il avait vu cette folle qui était entré dans la cathédrale en criant son nom.Mais ça ne lui revenait décidemment pas...

Tamorin a ecrit :

Tamorin se retint de sourire quand il lut un brin d'hésitation dans les yeux de l'écuyer-diacre, se remémorant le bain forcé dans la Loire, quelques heures auparavant... Un véritable pré-baptême en règle.
A ce propos, il releva les yeux vers le plafond de la cathédrale, point abîmmé pour un sou.
Froncement de sourcil.

Le Louvelle a écrit:
De même, toi, Tamorin de Chalon, acceptes-tu de rejoindre la communauté des fidèles Aristotéliciens, porteurs du message divin révélé par le prophète Aristote et par Christos, notre messie? Acceptes-tu l’amour que Dieu te porte et L’aimera-tu en retour? Vivras-tu dans la vertu, repoussant loin de toi les tentations pécheresses de la créature que le Très Haut n’à point nommé? Jures-tu d’être à jamais fidèle de la Sainte Eglise Aristotélicienne, de la défendre au péril de ta vie, de répandre sa parole et de respecter ceux qui la servent?


C'était bien pour sa brune, ça... Sourire en coin vers Loewenne, il répond :

Ouep, j'le jure.

Aurell Dell a ecrit :

Aujourd'hui, Aurel s'était dégoté une petite place de piquier gracieusement offerte par la mairie, ce qui explique son retard... une telle aubaine méritais de tirer au flanc. C'est donc la mine encore emprunte de sommeil qu'il s'avance sur la grand place devant la cathédrale, s'extirpant tant bien que mal des brins de pailles qui avait élu résidence dans sa tignasse en pagaille.

Grimace fugitive, deux soldats campent sur le parvis, et pas des petits rigolos à en juger par leur mine aussi avenante qu'une gueule de bois. Arbalète au poings, ils le dévisagent tandis qu'il se fait un chemin le pas leste et l'air innocent.

- Savez, si vous voulez entendre un triste mot, il va vous falloir vous avancer. Quoique vous n'avez pas une tête à avoir été invité... Instant de silence, reprend, penché en avant, un doigt se balançant sous le nez du plus gras. Si vous êtes venu jouer les piques-assiettes, nul besoin de venir armé... c'est pas très poli et çà fait de la mauvaise réclame à ceux qui font çà plus finement...

L'autre manifeste son sens de l'humour en désignant le ventre d'Aurel de la pointe de son carreau, agrémenté d'un mauvais sourire gouailleur qui eut pour effet immédiat de faire reculer le blondinet d'un bond pas. Brève hésitation, salue rapidement, cassé en deux, une main devant, une derrière.

- Messire le drôle, je m'excuse... dois me presser.

Quart de tour droite et passe la lourde porte d'un bond pas. A l'intérieur, ambiance feutrée, voix sourde, bruit d'armes... bruit d'armes? Là, encore une demi-douzaine de soldats en tenue, la main sur la garde. Haussement des épaules et tape de la paume sur le front, le regard se perdant dans un vitrail représentant quelque martyr souffrant, tandis qu'il murmure, sarcastique.

- Suis-je bête, et dire que j'ai oublié de venir armé... décidément quel sot je fais d'oublier d'apporter un petit bout d'acier pour deux baptêmes et un mariage.

Préférant ne pas répéter l'évènement du parvis, il prit le parti d'ignorer les belliqueux invités, cherchant du regard les visages connus. Ian... Ian, foutu Ian. Etouffant quelques jurons mal à propos, se tourne de plein vers les deux au pied de... Oldarik? Petit rire discret, on lui avait promis un mariage original... il ne serait pas déçu.

Se trouvant une place debout contre une colonne, attend la suite, tout en se peignant d'une main et cherchant à remettre bon ordre dans ses guêtres...

Loewenne a ecrit :

Loewenne, une main sur son ventre rond, sourit à son Sage, d'un air heureux. Bientôt, elle sera sienne, bientôt son enfant aura un père.

Elle a vu entrer Ian, a aperçu de loin Thomus. Elle leur sourit, d'un air un peu particulier pour ce dernier. Thomus...

Sa main n'a pas lâchée celle d'Armoria, comme quelques jours plutot en taverne, elle s'y accroche, tentant d'oublier le regard que lui a lancé son père, plus tôt.

Elle se met à contempler l'autel, songeuse, réfléchissant au serment qu'elle vient de faire. Un nouveau coup d'oeil à Armoria. Par sa présence ne lui indiquait-elle pas une voie?

Joey21 a ecrit :

Un cavalier s'enfoncé a bonne allure dan les rues de Nevers conduisant a la cathedrale. Sur ce cheval un homme robuste d'environs une trentaine d'année, vêtut d'un mantel de couleur marron. Il sagissait de Joey , le vieux capitaine de l'armée avait etis convié par son ami Loe au baptême et au mariage , mais comme a chaque fois de mauvais imprevue l'ont retardé et ces donc avec plusieurs dizaine mintutes de retard qu'il attegnit les portes la cathedrale.
Joey descedit de sa jumen puis monta rapidement les quelques marche du parvie et franchi les portes.

Malheure la cérémonie a dejas commencé , si Kerowynn me vois arrivé si tard sa va barder ! pensa nerveusement Joey.

Mais a sa grande suprise , la premiere chose que Joey apperçu fut un grand nombre d'homme armé , au travers de ses hommes il apperçu Gaborn. Il pensa alors qu'ils etaient présent pour assuré la protection de la princesse Armoria . Il s'enfonça dans un coin pour ne pas derangé et observa la cérémonie.

Mailys a ecrit :

Odalrik a écrit:


“Jures-tu, dame Maïryan, de soutenir sieur Tamorin dans la tâche qui sera la sienne de vivre dans la vertu, afin qu’il accepte l’amour de Dieu et l’aime en retour? Le guideras-tu dans le chemin qui le mènera vers le soleil, où se trouve le Paradis? L’aimeras-tu comme votre enfant, comme il vous aimera comme une mère?

Le jures-tu?”




C'est là où vraiment elle se rendit compte de la situation... Jurer de garder le fils de la Phlo sur le droit chemin...Tout paru soudain plus compliqué ! Elle fit un large sourire au cureton en face d'elle, s'approcha un peu de lui et puis lui dit à voix basse...

J'dois vraiment jurer tout ça mon père ?

Au regard qu'il lui lança, elle comprit bien que sa question était très déplacé et qu'il n'était certes pas le moment de faire des manières.... Bon et ben ils l'auraient voulu... toute façon elle l'aimait déjà comme un fils le sale gosse....

Je jure devant dieu et les hommes ici présent, d'aimer Tamorin, comme un fils et d'être toujours présente pour le soutenir...quoiqu'il m'en coute...

Elle fit un petit sourire malicieux et provocateur dans la direction de l'autel et regarda le rejeton de la rouquine.... Arf..il avait de l'allure quand il jurait le mouflé...

Odalric a ecrit :

Après avoir jeté un regard inquisiteur à la marraine du tamorin pour montrer qu'n'était plus l'temps de plaisanter et qu'il sortirait bien d'ici au plus vite,car l'ambiance devenait lourde.

Odalrik fit signe aux personne présente de se lever, et dit.

Je vous invite tous à maintenant chanter le credo aristotélicien .




Lorsque les voix se turent,il se tourna à nouveau vers les deux baptisé.

Ce moment pour vous est aussi le début d’un long cheminement vers la purification. Vous devez être conscient qu’il s’agit là d’un engagement à vie devant le Très-Haut et son Eglise.

Dès ce jour votre conduite en société se doit de suivre au mieux l’exemple enseigné par Christos. Si vous acceptez, répéter après-moi :





Ils répéterent tous les deux les paroles qui se répercutèrent dans la cathédrale silencieuse.


Alors, Odalrik de Louvelle fit s’agenouiller Loewenne et Tamorin. Un fond baptismal en métal, dont le pied de quatre pieds de long était finement ouvragé, avait été auparavant disposé près de l’autel. Le clerc recueillit un peu d’eau bénite dans ses mains jointes en forme de bol et la fit couler sur la chevelure de Loe:

“Au nom du Très Haut, Dieu le Créateur et père de tous les humains, tel que nous l’a enseigné Christos, le messie, par le sacrement du baptême, je fais de toi un membre à part entière de la communauté Aristotélicienne. Puisse la bénédiction divine que cela te donne te permettre de tracer ta route vers le soleil, où se trouve la Paradis.”

Puis il reprit encore un peu d’eau et la fit couler sur la chevelure de sieur Tamorin:

“Au nom du Très Haut, Dieu le Créateur et père de tous les humains, tel que nous l’a enseigné Christos, le messie, par le sacrement du baptême, je fais de toi un membre à part entière de la communauté Aristotélicienne. Puisse la bénédiction divine que cela te donne te permettre de tracer ta route vers le soleil, où se trouve la Paradis.”

“Amen”

Armoria a ecrit :

Sentant la main de Loewenne aggrippée à la sienne comme si sa vie en dépendait, Armoria avait chanté le credo d'une voix forte et pleien de ferveur. La jeune femme se souviendrait-elle qu'elle-même avait été longtemps païenne ? Verrait-elle le bonheur de croire en une force qui guide sur le visage de sa marraine ? Elle devait sentir, en tout cas, l'apaisement qui était le sien depuis qu'elle avait ouvert son coeur à Dieu. Dès lors, la voie à suivre semblait si simple...

Elle l'écouta ensuite prononcer les mots sacrés, cherchant sur son visage la trace d'un engagement sincère et non pris pour pouvoir se marier. Si elle-même l'avait fait, la situation était différente.

Une fois les baptisés reçus dans la famille aristotélicienne par la symbolique de l'eau, elle prononça après Odalrik :

Amen !

Loewenne a ecrit :

Elle répéta à voix haute et ferme tandis que sa main se serrait un peu plus sur celle de la princesse.

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de Dieu pour la contemplation de sa beauté. je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Amen."

Tamorin a ecrit :

Agenouillé tout bien comme il faut, une main n'en est pas moins glissée au dessus du genou de la baptisée. L'Odalrik se met alors à chanter, ô surprise. Grimaçant un peu, Tamorin se mord la lèvre du haut et combat un peu ses principes pour se forcer à écouter ce que la voix chevrotante du diacre fredonne.

Il baragouine le serment :





Enfin de l'eau lui dégouline sur le front, il sourit à une Loe trempée elle aussi.

Amen...

Odalric a ecrit :

L’Odalrik demanda à Loe et à Tamorin de se relever, puis il alla derrière l’autel:

“Dame Loewenne et sieur Tamorin sont maintenant membres à part entière de la communauté Aristotélicienne. Ainsi, par une vie vertueuse, ils peuvent espérer accéder au Paradis, qui se trouve dans le soleil. Ils suivront dorénavant les enseignement de notre prophète Aristote et de Christos, notre messie.
.
Afin de porter la Sainte lumière à tous ceux que vous rencontrerez je vous remet ce cierge

et pour montrer à tous votre appartenance recevez aussi cette croix , symbole de notre Eglise.


La cérémonie était finie, Odalrik félicita les deux nouveaux, discrètement s’enfila une lampée de vin de messe puis revint à l’autel.Une deuxième cérémonie allait avoir lieu dans la foulée.

Nemesis a ecrit :

Arrivée furtive, pas qui se presse le long de l'allée... Elle a toujours su se faufiler...

Méconnaissable, ayant quitté ses habits de souillon pour une robe qui la change, faisant d'elle une dame l'espace d'un instant..
Ses yeux brillent... Petit sourire en coin...
La mariée se profile ... Avec à ses côtés...

Sa gorge se serre et si l'on y regarde de plus près une lueur de haîne meurtrière affleure ses pupilles... Souffle saccadé...
La tête lui tourne...

Elle n'avait pas pensé qu'elle serait là... Armoria... Elle doit se reprendre...
Aujourd'hui est jour de fête .. Elle a promis à Loewenne qu'elle viendrait, et de par sa présence apporterait un peu celle de celui qui n'est plus.

Elle n'est qu'à quelques pas... Ce serait si facile...

Je vous invite tous à maintenant chanter le credo aristotélicien .

Le silence qui suit est de courte durée et dans un souffle uni la foule entonne le credo.

Trouble évacué, le temps du chant sacré.. Elle redresse la tête d'un air imperturbable..

Vient alors le moment où l'eau bénie coule sur le front des deux amants.

Odalric a ecrit :

Odalrik se releva et s'adressa a la foule de fidèles présents.

Mes frères,mes amis,

La cérémonie de mariage n'aura pas directement lieu,laissons le temps à la mariée de s'habiller et au marié d'être un peu plus présentable.

Ceux qui le souhaitent peuvent aller se déshaltérer en taverne et comme il est coutume,le baptisé paye la tourné!

Rajouta odalrik triomphant,un sourire aux lèvres alors qu'il préparait la cérémonie de mariage.

Rowenda a ecrit :

Comme a son habitude le Row va arriver en retard, mais pour une fois il a une raison presque valable, il a eu du mal a trouver une cavalière, quoiqu'il aurait aussi pu en trouver une sur place... Bref, il n'est pas a l'heure ce qui ne le change guère de ces habitudes mais il n'arrive pas seul.
Deux cavaliers entrent dans le village, Row est vêtu de son beau mantel bleu assorti a ses braies bleues et a son tricorne bleu, il a rabattu le bord du mantel de manière a masquer le pommeau de son épée longue montrant ainsi que ses intentions ne son pas belliqueuses, néanmoins il a laisser ses dagues cachées sur sa personne.

Parvenu au parvis il salue a peine d'un signe de tête, manque de respect proche de l'injure pour les hommes en armes qui sont devant l'églises, puis il s'affaire à attacher sa monture, un cheval Camarguais gris. Ceci étant fait il va aider l'autre cavalière a descendre de sa propre monture, se demandant si elle va râler que il l'aide. Sa robe verte d'eau lui allait plutôt bien faut dire, elle tenait la petite Mara dans ses bras, il priait que la gamine ne se mettent pas a faire des bêtises durant la cérémonie.

Bon Mara pas de bêtises hein ? c'est un mariage alors tu reste bien sage s'il te plaît !

Aurell Drell a ecrit :

Préférant ne pas montrer qu'il ne connaissait pas le crédo que tous ici semblait reprendre d'une même voix, Aurel fit mine de s'étouffer dans une quinte de toux trop longue pour paraitre crédible... tant pis pour les quelques regards noirs qu'il surprend en coin... pas tant que cela finalement, à croire qu'il n'y a pas que des bigots.

Se tournant régulièrement vers l'entrée, espérant surprendre la dame d'honneur de la prochaine cérémonie déjà annoncée, légèrement anxieux, sourit en reconnaissant Nemesis. La gredine sait se mettre en valeur décidément.

Reprenant le fil, se demande si il y aura une pause entre les deux offices, histoire de reposer ses jambes... en taverne si possible. Le cureton semblant lire ses pensées réponds à ses attentes. S'approche de Nemesis à pas de velours pour la surprendre, tout sourire.

- Finalement, même les bigoteries peuvent être divertissantes... Je vous offre un verre? Sur l'ardoise des baptisés, bien évidement.

Julius_8 a ecrit :

Julius arriva avec sa flute et ses 5 tonneau de vins demandés par Tam'. Ensuite cherchea Tamorin:

Nom de d..... heuuuu. Zut ^^ ou est-il..

Il cherchea et vit que tout le monde était accompagné et rougit par la suite.
Et oui helas il etait venu seul avec..... sa.... flute.

Il se mit dans un coin et obsairvait les gens.

Ayumi a ecrit :

Ayumi avait voyagé plusieurs jours durant en s'arrêtant un minimum, un petit sac de voyage derrière elle et sa fille devant. Arrivant en vue de Nevers un peu en avance, elles se dirigèrent vers le couvent pour se changer avant d'aller rejoindre Rowenda.
Sa cape noire la cachant ce ne fût qu'en descendant qu'elle rejeta sa capuche laissant apparaitre ses cheveux noir comme l'ébène, court, une fleur blanche piquer dedans.

La jeune accepta l'aide de Rowenda pour descendre de cheval avant de laisser Mara par terre laissant apparaitre sa robe trés simple à manche longue et évasée vert d'eau. A son cou un fin collier où elle portait un pendentif un croissant de lune en argent.

Elle laissa son cavalier faire les dernières recommandations à la petite fille, s'empêchant de sourire trouvant trés intéressante la cathédrale tout à coup. Se tournant vers le père et la fille, elle dit d'un ton amusée.

Si on ne se dépêche on va être en retard.

Nemesis a ecrit :

Une voix dans son dos.. Elle en devine l'auteur, se retourne surprise, heureuse, dévisage l'ange...lui murmure : votre épaule va t'elle mieux ?

Elle prend le bras qu'il lui tend et acquiesce...

Un verre me ferait le plus grand bien, messire Aurel...Sa voix se fait plus douce à énoncer son nom...

Ce soir une trève... L'instant de l'oubli.

Armoria a ecrit :

Le baptême était terminé, il y aurait un battement avant le mariage, auquel elle n'assisterait pas. Loewenne tenait son cierge, éclairant son visage d'une douceur couleur de miel. Armoria referma ses mains sur celle de sa filleule, l'entraînant un peu à l'écart de Tamorin, pour pouvoir s'assoir avec elle sur un banc. Le cierge demeurait entre elles, les inondant de sa clarté.

Vous voyez, Loewenne, cette lumière... Elle m'a manqué si longtemps ! J'ai longtemps erré loin des lumières du Seigneur. J'ai un beau jour, moi aussi, tenu cette lumière, le jour de mon baptême, mais elle n'a alors éclairé que mon visage, et pas mon âme.

Elle avança la main jusqu'à la poitrine de Loewenne, dans un geste chaste et sans équivoque qui visait son coeur.

Que cette lumière parvienne jusques ici, Loewenne... Qu'elle sache éclairer votre coeur, votre âme, votre vie. Elle vous sera un guide quand vous douterez de la route à suivre. Elle vous sera soutien quand vous trébucherez. Vous venez d'entrer dans une vaste famille, Loewenne.

Elle attendit sa réponse, ou sa réaction, avant de continuer. Son rôle de marraine commençait dès à présent.

Julius_8 a ecrit :

Julis qui n'etait pas detendu se decrispa et sorti un air, d'une beauté comparable a un ange, de sa flutte.

Theognis a ecrit :

Le temps de traverser la place, et Théo avait déjà ralenti fortement son allure à l'approche de la cathédrale. Il lui fallait un plan...Se montrer au vu et au su de tous n'était pas la bonne chose à faire. Il calma son tempérament fougueux, rangea son épée, et marchant le long de l'imposant bâtiment épiscopal, il réfléchit ce qu'il convenait de faire.
Une fois décidé, il prit la transversale. Il s'enfonça dans les rues de Nevers, en quête de ses amis, lesquels ne s'étonneraient pas de ces manières brusques. La célérité était le premier principe de la réussite.
Enfin, quand il eut fini de rassembler ce dont il avait besoin, il revint à la cathédrale, mais en passant par derrière. Il repéra bien vite la porte de la sacristie, dont il fit sauter la chaîne rouillée avec sa dague. Fulbert lui avait appris des choses intéressantes autrefois...
Une fois dans la sacristie, il avança à pas de loups, écoutant l'office qui se tenait derrière les murs. Emmitouflé dans une robe de bure (le seul vêtement qu'il avait déniché lors de sa quête), il tendit le cou pour essayer d'en savoir plus, un oeil dans l'entrebaillement de la porte qui donnait sur l'autel.

Gaborn a ecrit :

Gaborn tourna la tête vers Djemilée. Son regard fit reculer la jeune femme d'un pas. Les lèvres de l'homme se relevèrent en un rictus déplaisant. Mais il se contrôla suffisamment rapidement pour ne pas frapper Djemilée. Son corps entier était tendu et prêt à combattre. L'approcher était suicidaire, et ça Djemilée aurait du le savoir.
Sa voix ne le calma qu'à peine, mais suffisamment pour qu'il réponde d'un hochement de tête.
Ses yeux se redirigèrent vers la cérémonie, vers la jeune femme près de l'autel, près d'Armoria. Une ombre qui se déplaçait dans son champ de vision. Il la prit en compte mais ne s'y attarda pas.
Le temps du credo arriva. Il ne le récita pas avec les autres, se contentant de prier silencieusement.

Finalement la bougie fut allumé et le cierge tendu aux nouveaux baptisés. L'un d'eux était peut être sincère le regard du deuxième ne trompait pas le moins du monde.
Toute foi aristotélicienne quitta Gaborn, et il laissa la créature sans nom lui murmurait des mots de haine et des envie de meurtre. Si il avait pu entendre les pensées de Persan sans doute aurait il rit. Il se retrouvait aujourd'hui dans une position similaire à celle de ces jours en Savoie. Et son coeur réclamait le sang. Il bouillonnait. Seul la main de Djemilée sur la sienne le calmait, apportant fraîcheur et glace dans cet océan de lave qui coulait dans ses veines.

La cérémonie s'acheva. Ce baptême impie. Il réussirait sans doute à le faire annuler.

Il tendit un mot à un garde, écrit depuis la veille après sa rencontre avec Tamorin et l'homme se dirigea vers Loewenne. Un sourire mauvais envahit le visage de Gaborn.

Il guetta la réaction de la jeune femme quand elle lirait le mot. Cela pourrait être intéressant. Ensuite il partirait. Sa place n'était plus ici.

Kerowynn a ecrit :

Debout contre un des piliers, ombre rouge au teint pale. Elle avait assisté sans rien dire, et sans se mêler à la foule. Le gris de ses yeux parlait d'orage, d'eaux grises en ressac.

Drôle de baptême, plein de tensions. Chaun à sa place, et chacun avec son but.. Tout cela n'évoquait pas le recueillement, plutôt les misères humaines. Aristote, dans sa grande lucidité chaleureuse, ne devait pas s'ennuyer, du haut de la voûte où parait-il, il pouvait voir les marionnettes danser.

Un sourire tendre aux lèvres, elle observait Loewenne, dans ce moment crucial d'engagement. Elle aperçut Aurel avec une femme, petite crispation, qu'elle laissa s'évanouir. Les autres, tant d'autres... qu'elle ne pouvait deviner d'où elle se tenait.

Une pause prévue fut évoquée, elle en profiterait pour se changer, et essayer d'aller retrouver Loe.