La roulotte d'ichtus

[parce qu'il est là, et qu'on lui fourre un papier dans la main]

Préboist regardait le papier avec méfiance. Dis voir, ça va couter des écus, ton histoire ?

Andrew fut tellement surpris par la question qu'il pris quelques instants pour y répondre.

Non, non, mon ami, toute le monde est le bienvenu et ce est toute gratuit. Ce est juste les tomates que vous doivent fournir si vous voule en lancer. Tu peux prend un place, ce va commencer...

C'était vraiment trop bête que Andrew ai oublié ce détail... Enfin d'un autre côté, un oubli de plus, ca ne l'étonnait pas trop non plus.

Le rideau s’ouvre sur une scène champêtre. Des montagnes se dessinent au loin sous un ciel bleu azur. En avant des montagnes, on retrouve un petit village d’où parte trois chemins serpentant au milieu de verts pâturages avant de se perdre dans le lointain. La marionnette de Newton, animée par Andrew, est assis sur un rocher. Newton, un vieil homme, semble perdu dans une méditation intense. Soudain, fixant un fleur de chardon commençant à éclore, il parla tout haut et énonça les préceptes qu’il avait tant de fois ressassé dans sa tête :

Newton : « Il n’est de Dieu que Dieu.
En disant : « croyez en moi », le très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel.
Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime.
Le Très haut transmet ses commandements par les rêves et par le verbe.
C’est pourquoi le vrai croyant doit se défier de ceux qui usurpent la parole divine, et ce jusqu’à l’entrée dans le royaume des cieux... »

Tout en continuant à faire bouger lentement Newton, Andrew fit entrer en scène une seconde marionnette. Elle était vêtue d’une robe noire et portait un ridicule petit chapeau de couleur.

Petit Cureton : « Que fais tu là vieillard ? Ne sais tu pas que si Dieu est en toutes choses, seuls Nous les prêtres sommes capables d’entendre et de comprendre ses bonnes paroles ? Cesse donc immédiatement ceci et file te prostern… et file de confesser ! »

Newton se redressa, étonné par le discours si totalitaire de Petit Cureton.

Newton : « Vous avez une bien piètre image de vos ouailles, Petit Cureton. Sachez que nul n’a besoin de se placer comme intermédiaire entre les hommes et Dieu. Sache aussi… »

Newton ne put finir sa phrase, coupé par Petit Cureton qui était tout énervé.

Petit Cureton : « Comment oses tu ? La confession ne sauvera plus ton âme. Seule la mort pourra te délivrer de tes pêchers ! »

Petit Cureton siffla alors comme on siffle un chien.
De derrière Newton apparu Croisillon, une marionnette qu’Andrew avait entièrement recouvert d’une belle armure et qui tenait une épée.

Croisillon : « Oui Maître, que puis-je faire pour vous être agréable et gagner le salut de mon âme ? »

Petit Cureton : « Croisillon, cet homme est dangereux et en plus, je veux sa place sur ce rocher. Tues-le ! »

Croisillon s’approcha de Newton et leva son épée. Petit Cureton ne voulant pas avoir à supporter cette scène barbare quitta la scène à grands pas, se prenant les pieds dans sa soutane…

Newton : « Ainsi donc, tu vas me tuer sans demander plus d’explication ? »

Croisillon : « Oui, mon Maître à parlé, je n’ai pas à réfléchir ! »

Newton : « Mais il se pourrait que Petit Cureton se trompe… »

Croisillon : « Non, mon Maître à parlé, je n’ai pas à réfléchir ! Comme tu semble être un combattant courageux, je vais te donner une mort digne. »

Croisillon fit appelle à toute sa mémoire pour se rappeler quoi faire. Andrew fit descendre un petit livre devant Croisillon. Avec de très bon yeux, on aurait pu lire que le titre sur la couverture était :« Manuel de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire quand on a la force d’un taureau et l’intelligence d’une marmotte malade».

Croisillon : « Ah, oui… Lève toi et tourne moi le dos que je puise te poignarder ! Tien, c’est bizarre, c’est comme pour les traîtres… Enfin, c’est un ordre alors… »

Croisillon se prépara et frappa le pauvre Newton qui s’écroula. Très fier de cette belle et courageuse victoire, Croisillon parada quelques temps alentours.

Cependant, il se passa quelque chose à laquelle il ne s’attendait pas. Newton se releva et lui sourit. Croisillon le frappa derechef. Ce petit ménage se reproduisit plusieurs fois si bien que Croisillon fut vite tout essoufflé et pris la place de Newton sur le rocher.

Newton : « Ce que tu fais Croisillon est vain. Je suis la libération de l’âme et tu ne peux me tuer. Je suis la Réforme et tu ne peux me stopper. »

La marionnette de Petit Cureton revint sur la scène et s’inclina bien bas ainsi que Croisillon et Newton pour remercier le public de son attention.

La représentation était finie pour ce soir. Le rideau rouge fut tiré sur cette scène champêtre…

Le rideau resta fermé un bout puis se rouvrit. Sur la scène, seul Newton trônait au milieu.
En premier lieu, il salua une nouvelle fois son auditoire et tout spécialement Sir Préboist.

Newton: « Mon bon Préboist, Je ne meurs pas. Je n'ai pas besoin d'agresser mes semblables non plus, contrairement à Croisillon ou au Petit Cureton. Notre foi en Christos suffit à abattre des montagnes. Souviens toi de ceci: la plume est plus forte que l'épée, la plume est bien plus forte que l'épée... »

Arwin qui était venu applaudit. Le scénario était bien fait, les marionnettes étaient belles et le jeu d'acteur très réaliste. Cela dit le sujet était pitoyable. Il voulait en savoir un peu plus et il suivit Préboist.

Citation :

« Mon bon Préboist, Je ne meurs pas. Je n'ai pas besoin d'agresser mes semblables non plus, contrairement à Croisillon ou au Petit Cureton. Notre foi en Christos suffit à abattre des montagnes. Souviens toi de ceci: la plume est plus forte que l'épée, la plume est bien plus forte que l'épée... »

Je vais m'en souvenir messire. Mais je me demande à quoi cela vous sert de créer une armée de réformés alors ? Si la plume fait si bien les choses !

Andrew fini de ranger ses petites marionnetttes et entendit que ca discutait dehors... Il sortit quelques petits instant plus tard.

Merci Sir pour les commentaires bons sur mes marionnettes. Pour le sujet, le Réforme m'inspire. Je suis désole que ce vous plaise pas mais tant pis...
Je est très surpris que un armée de Réformeur se forme ! Je sais pas ca... Ce m'étonne vraiment puisque les Réformeurs veulent pas le sang coule... Newton a dit le vrai : la plume est plus forte... Dites, vous buve pas trop ?

Andrew a écrit:

Il détacha son âne et l'attela à la roulotte sans avoir oublier de le caresser entre les deux oreilles comme à son habitude.

Tchantchès avait entendu parler de cette nouvelle manière de propagande, il ne savait trop pourquoi mais il avait un faible pour les marionnettes ^ ^ (HRP Tchantchès est une marionnette folklorique liégeoise)

Il savait que ce genre de moyen pouvait être dangereux sur les esprits faibles. Et l'histoire avait montré que cela ne manquait pas à genève.

Il lui avait semblé apprendre que c'était Petit-Frère qui tirait la roulotte. En tout cas la ressemblance était frappante. Mais on lui rapporta que l'animal avait le regard doux, alors, finalement il résolu de croire que c'était là une vague ressemblance

Alors Tchantchès envoya une missive à Messire Andrew afin de lui faire savoir son avis sur la question

Citation :

Messire Andrew,

J'ai eu vent de votre initiative culturelle. Bien que je ne partage pas vos vues sur le programme de votre spectacle, je me dois de vous féliciter sur l'initiative satyrique que vous avez prise. Vous seriez d'autant plus crédible si votre satyre se portait sur le pouvoir en place à Genève. En effet de tout temps les satyres se moquent du pouvoir en place.

Quelle qualité aura votre spectacle qaund tout le monde aura compris que plutôt que de dénoncer tous les pouvoirs vous servez une certaine propagande unique ?

Faite attention, cela se voit vite et les gens se lassent. Vous voulez vous moquer ? Soit faite le, mais faite le avec le même talent contre TOUT LE MONDE.

Prenez ceci comme un conseil et un encouragement à continuer, j'aime beaucoup les marrionettes, et celle de Newton est vraiment très réussie.

PS : Heu, hum, j'ai une question, est-ce que votre monture ne serait pas la maman d'un sicaire que j'ai bien connu ? Vous avouerez que la ressemblance est frappante ?

À peine était il parti, que Andrew vit se poser un pigeon porteur d'un message. Il le lut avec attention. Sourit à certains passages, en trouva d'autres bien moins drôles... Il attendit d'être de retour chez lui, s'occupa de son âne, remisa correctement la roulotte, puis, après avoir bu une lichette de cardhu, sortit un parchemin et répondit à Tchanches.

Citation :

Sir Tchantches,

Dire que vous avoir des vues différentes de moi être faible. Mais je accepte que tout le monde comprend pas les bienfaits du Réforme. Je cherche pas le crédibilité car je fais juste un pestacle. Mais je suis d'accord avec vous. Ce est un possibilité de moquer le pouvoir en place. Mon problem est que je ai rien à critiquer. Je appuie Sir l'Aboyer dans tous les initiatives il prend... Je suis désole.

Mon objectif est pas de faire un critique mais juste de montrer les choses sous une autre angle. Tout le monde peut choisir ce que il préfère. Je donne juste un peu des informations.

Je suis même sur vous allez comprendre que les Réformeurs veulent le paix, sont généreux et espère vivre leur foi sans que un cureton menteur lui postillone dessus en mangeant ce qu'il est pas capable de cultiver tout seul.

Je remercie vous pour vos encourages. Je vais rappelle vos commentaires pour mon prochain pestacle. Je espère que vous viendrez voir. Si vous voulez me donne des idées, je suis prêt entendre.

Andrew

PS: Je connais pas beaucoup des Vicaires, mais je crois vous avoir raison. Il ressemble très beaucoup avec celui de Fribourg.

Le rideau s’ouvre sur une scène champêtre déjà bien connue. Des montagnes se dessinent au loin sous un ciel bleu azur. En avant des montagnes, on retrouve un petit village d’où parte trois serpentant au milieu de verts pâturage avant de se perdre dans le lointain. Tommy, un jeune homme brun arborant fièrement un bouc est sur la scène. On le voit marcher péniblement vers le centre de la scène comme si il avait été blessé. Dans le même temps Andrew fait jouer le système de rouleaux sur lequel est fixé le décor arrière. Tommy semble donc progresser dans la campagne. Juste après qu’un beau chêne soit apparu à l’arrière-plan, la marionnette de Tommy s’écroule par terre.

Tommy : « Aaaaaahhh, je ne peux plus avancer. La blessure que j’ai reçu pendant le siège me fait trop souffrir. Je vais donc mourir ici au milieu de ses belles montagnes… »

Au même moment, du côté opposé de la scène, entra Croisillon qui accompagnait l’Évêque Ventripotent.

Évêque Ventripotent : « Arrête toi et va m’installer à l’ombre de ce beau chêne. Je veux manger et me reposer. »

Croisillon se dirigea vers le vieux chêne et tomba sur Tommy qui agonisait par terre.

Croisillon : « Maître, Maître, un homme agonise ici. Je crois qu’il a besoin de vous pour recevoir les derniers sacrements. »

Évêque Ventripotent : « Croisillon, tu dois m’installer et me donner à manger ! J’ai grand faim et je suis fatigué ! Exécutes toi rapidement et ne m’importunes plus avec ces détails ! »

Croisillon s’affaira donc vers le vieux chêne pour y installer son maître le plus confortablement possible.

Croisillon : « Maître, c’est prêt, vous pouvez venir vous installer. »

L’Évêque Ventripotent se décida enfin à bouger. Il ne fit toutefois point de détour pour éviter Tommy qui gisait par terre. Il lui marcha même dessus ce qui tira un râle à Tommy.

Tommy : « Pitié, donnez moi un peu à boire… »

L’Évêque Ventripotent continua sa lente marche vers le chêne et s’assit à son pied .

Évêque Ventripotent : « Croisillon, sert moi et enlève cette… ce mourant de ma vue. Il va me couper l’appétit ! »

Docile comme à son habitude, Croisillon servi son maître puis alla vers Tommy.

Croisillon : « Je sais que ce que je fais n’est pas bien. Aristote dit de nous aimer. Mais je dois obéir aveuglement. Nos Maîtres nous disent que si on pense, on va finir sur la Lune… Alors j’obéis et je ne pense pas. »

Croisillon se baissa et attrapa Tommy par les pieds. Il le tira ensuite un peu à l’écart. La douleur intense tira quelques gémissements à Tommy.

Évêque Ventripotent : « Croisillon, fait le donc taire ! Il me coupe l’appétit ! »

Croisillon tira encore un peu Tommy afin que celui-ci ne soit plus directement à la vue de l’Évêque Ventripotent. Après avoir trouvé un emplacement adéquat, Croisillon tira son épée du fourreau et se prépara à exécuter une fois de plus les basses œuvres de la curie.

Tommy : « Tu ne vas tout de même pas me tuer alors que je suis à terre, blessé et sans arme ? »

Croisillon : « Si, mon Maître à parlé, je n’ai pas à réfléchir ! »

Au moment où il allait porter le coup fatal, le bon Newton entra sur la scène, juste ne face de Croisillon. Se rappelant que trop bien leur dernière rencontre, Croisillon, tourna les talons et parti en courant. L’Évêque Ventripotent n’eut que le temps de le voir passer.

Évêque Ventripotent : « Croisillon ! Reviens ici ! Tu dois m’éplucher ma pomme ! »

Dans le même temps, Newton s’occupait de Tommy. Il le fit boire et lui donnant du poisson à manger. Il nettoya et pensa ses blessures. Les soins furent si bons que Tommy pu faire quelques pas en direction du vieux chêne, soutenu par Newton.

Apercevant enfin les deux hommes, l’Évêque Ventripotent se mit sur la défensive.

Évêque Ventripotent : « Passez votre chemin manants et ne venez pas m’importuner ! Je suis quelqu’un d’important moi ! »

Newton : « Nous ne venons que profiter un peu de cette bonne ombre. »

Évêque Ventripotent : « Cette ombre n’est pas pour vous. Il est écrit dans les Saintes Écritures que les pauvres doivent trimer sous le soleil pendant que moi je profite des bienfaits de la vie. Allez, ouste, vaquez ! »

Newton : « Tu te trompes de moutons, l’abbé. Nous ne trimerons plus pour toi. Maintenant, pousse toi ! »

Voyant qu’il n’aurait pas le dessus, le timbre de voix de l’Évêque Ventripotent grimpa de quelques tons, trahissant une crainte qui s’installait…

Évêque Ventripotent : « Au secours ! On m’assassiiiiiiine, on m’assassiiiiiiine…Un procès, qu’on leur fasse un procès… »

Mi-roulant mi-rampant, l’Évêque Ventripotent parvint à se remettre debout et couru certainement pour la première fois depuis bien longtemps.

Newton : « La cupidité mène notre royaume et l’église à oublié depuis bien longtemps sont devoir de charité. Que la Réforme fasse renaître ce noble comportement. »

Les marionnettes de l’Évêque Ventripotent et Croisillon revinrent sur la scène et tous s’inclinèrent à leur tour pour remercier le public de son attention.

La représentation était finie pour ce soir. Le rideau rouge fut tiré une seconde fois sur cette petite scène champêtre…

hot as entendue de se spectacle en taverne par Andrew et elle lui as dit que elle allais faire sont tour.

clap,clap,clap

bravo, bravo, andrew tres beau talent. Tu mas averti du sujet mais disont je ne matedait pas a sa .lol mais ses tres beau talant que tu as jai hate de voir la prochaine.

Andrew arriva une fois de plus sur la place du marché avec sa petite roulotte tiré par son âne. Il fit les préparatifs habituels et attendit le moment propice. Quelques personnes attendaient que le spectacle commence…

Il vérifia une dernière fois que tout était en place puis actionna le mécanisme d’ouverture.

Le rideau s’ouvre sur la scène champêtre bien connue. Des montagnes se dessinent au loin sous un ciel bleu azur. En avant des montagnes, on retrouve un petit village d’où parte trois chemins serpentant au milieu de verts pâturages avant de se perdre dans le lointain.

Grâce à un système de miroir concentrant la lumière de dix chandelles, Andrew fit briller l’équipement militaire de Croisillon de mille feux. Il est assis sur un rocher sous un grand chêne au milieu de la scène et astique quasi frénétiquement ses armes.

Bruce, un jeune homme brun portant une petite barbichette entre sur la scène et s’approche de Croisillon.

Bruce : « Bonjour mon ami, je m’appelle Bruce. Je me ballade alentour pour profiter de notre belle campagne… et accessoirement pour trouver de la menthe. »

Croisillon stoppa son ouvrage et leva la tête.

Croisillon : « Moi, je suis Croisillon, Vainqueur de la bataille de Genève. Et aussi assassin et violeur mais, ça, il paraît qu’il faut pas le dire… Zut, je crois que je l’ai dit… »

Croisillon se tourna brièvement vers l’assistance et fit une rapide révérence avant de se rassoire sur le rocher…

Bruce : « Je t’ai pris pour un valeureux chevalier mais tu n’es donc qu’un vaurien. Genève n’est pas tombé car ses habitants l’ont toujours soutenu et la soutiendront toujours. »

Croisillon : « Notre glorieuse armée vous a rapidement écrasée et je n’ai trouvé que des couards lorsque je suis entré dans la ville ! »

Bruce : « Les portes ont été ouvertes car vous n’avez pu les forcer ! Nous étions et nous restons les plus forts car le Très Haut est avec nous. »

Bruce se tourna vers le public et lui dit :

Bruce : « Je me rappelle de lui maintenant. Newton m’a parlé d’un Croisillon détallant à la vitesse de l’éclair devant lui… »

Bruce se remit face à Croisillon qui se leva pour faire face à Bruce.

Croisillon : « Tu n’es qu’un faible et je t’écraserai quand je le voudrais. D’ailleurs, je te lance un défi ! Bats moi puisque tu es si fort. Je serais grand seigneur et je te laisse donc le choix des armes. »

Bruce : « J’accepte volontiers car je n’ai nullement peur. Je te propose une joute à cheval. »

Un nouveau personnage, entra sur la scène. Il s’agissait d’un vieillard habillé d’une longue toge rouge avec comme une petite fourrure blanche tachée de noir sur les épaules. Il portait une petite barbe qui remontait vers la commissure des lèvres.

Bruce : « J’accepte mais nous ne feront pas ceci ici ! Battu, tu serais capable de faire passer cela sur le compte de brigands sans foi ni loi... Nous nous battrons en présence d’un arbitre et de témoins.

Au moment ou Bruce prononçait le mot « arbitre », le Vieux Juge leva la tête.

Vieux Juge : « Choisi moi… Hey, choisi moi… J’suis là… Houhou… Choisi moi. »

Alors qu’il parlait, le Vieux Juge courait et sautait partout.

Bruce : « Il est certain que ce Vieux Juge n’y connaît rien. Mais bon, il faut bien faire avec ce que nous avons sous la main... »

Croisillon et Bruce sortir de la scène chacun de leur côté. Seul le Vieux Juge resta et se parla à lui même en bougonnant.

Vieux Juge : « J’y connais peut être rien mais c’est moi le juge ! Alors ils feront ce que je vais dire. Je changerai les règles au besoin. »

Puis , il continua sur un air plus pensif…

Vieux Juge : « Alors, qui va être coupa… Euh, qui va être le gagnant ? Le petit à l’air trop arrogant… L’autre est probablement méchant mais ce n’est pas cela qui compte. Et puis il a une belle armure... Alors, c’est décidé, demain Croisillon va gagner ! »

Le rideau rouge se ferma sur ces paroles. Le premier acte venait de se terminer.

Andrew s’activait pour le changement de décor. Il espérait que son maigre public ne partirait pas. Il y pensait trop tard ! Pour le prochain spectacle où il y aurait une interruption, il faudrait qu’il demande à quelqu’un de passer dans la foule pour proposer des rafraîchissements et de la nourriture. Il faudrait qu’il ré-essaye d’obtenir du maïs qui avait éclaté comme lorsqu’il avait laisser par inadvertance un épi trop proche de son feu. Ça lui avait foutu une sacrée frousse mais c’était vraiment bon… Et amusant en plus même si il avait retrouvé de ces petits bouts de maïs éclaté et blanc un peu partout… L’idée devait être creusée mais pour le moment, il fallait finir la mise en place du décor pour la seconde partie du spectacle.

Kirkwood se balladait tranquillement avant d'aller prendre son service de garde. Il lui restait du temps... Il venait d'apprécier une petite galette aux fèves, bien nourrissante mais un peu sèche à son goût, à la taverne.

Faudrions quand même qu'ils proposent d'temps en temps des sauces, ou ben des asssaisonnements, dans l'tavernes, pour les galettes z'et pains... Ce s'rions point mal....

La roulotte ne payait pas de mine, mais l'ensemble avait l'air sympathique, sans oublier les marionettes. Par contre il n'avait pas pu comprendre les derniers mots de l'acte... Bah, la deuxième partie lui donnerait des indices... Enfin, s'il y en avait bien un ?

Sire Kirkwood, z'estions ben un imbécile quand vous voulions... Z'avions d'jà vu une roulotte d'puppets rester z'immobile si c'préparions rien ?

Amyahh s'etait assise par terre devant la roulotte pour regarder le pestacle d'Andrew. Elle etait emerveillée comme une gosse en regardant la petite scene et la premiere marionnette qui rayonnait, comment il a fait ca? elle lui demandera bien plus tard...
Son sourire s'elargit progressivement durant la scene pour finir par se transformer en rire! Elle regarda autour d'elle se demandant si tout le monde avait compris...hum... on dirait pas

Clap Clap Clap Clap Clap Clap Elle applaudit en continuant de rire

Andrew s’activait pour le changement de décor. Il espérait que son maigre public ne partirait pas. Il y pensait trop tard ! Pour le prochain spectacle où il y aurait une interruption, il faudrait qu’il demande à quelqu’un de passer dans la foule pour proposer des rafraîchissements et de la nourriture. Il faudrait qu’il ré-essaye d’obtenir du maïs qui avait éclaté comme lorsqu’il avait laisser par inadvertance un épi trop proche de son feu. Ça lui avait foutu une sacrée frousse mais c’était vraiment bon… Et amusant en plus même si il avait retrouvé de ces petits bouts de maïs éclaté et blanc un peu partout… L’idée devait être creusée mais pour le moment, il fallait finir la mise en place du décor pour la seconde partie du spectacle.

Tout était fin prêt pour la seconde partie du spectacle. Andrew avait changé entièrement le décor et installé une petite corde qui séparait une partie de la scène en deux dans le sens de la longueur. Le système de poulies qui lui servirait un peu plus tard dans la représentation était lui aussi installé et caché aux yeux du public. Il fit tinter une petite cloche afin de prévenir la poursuite du spectacle et actionna le mécanisme qui ouvrait les rideaux rouges…

L’arrière plan représentait les maisons bordant la place du marché de Genève. On voyait distinctement la taverne de Genève ainsi que l’échoppe de Moselman, " A la tête de bœuf ". Il fallait d’ailleurs qu’il dise au boucher que des tuiles de son toit étaient déplacées. Il faudrait réparer si il ne voulait pas avoir d’avoir de fuite…

Andrew augmenta progressivement l’éclairage de la scène. L’aube se levait.

Comme cela avait été tacitement accepté, les deux adversaires étaient là. Chacun montant un cheval, ils portaient une armure ainsi qu’un heaume. Celle de Croisillon était aussi bien astiquée que l’argenterie du Duc… Celle de Bruce était bien plus modeste mais le protégeait adéquatement. Dans la main droite, ils avaient tous deux une lance de joute. Chacun était placé de part et d’autre de la scène, là où la corde délimitant leur couloir commençait. Tous deux étaient montés sur un cheval. Andrew avait eu du mal à les faire mais le résultat était, à son humble avis, plutôt réussi. Juste derrière eux étaient présents sur de petites estrades d’autres personnages tel que Newton bien sur ou l’Évêque Ventripotent.

Le Vieux juge entra en scène.

Vieux Juge : « En ce jour de juin de l’an de grâce 1456, moi, Vieux Juge, Juge Suprême de… des… du … d’ici, craint et respecté de tous, je vais énoncer les règles de cette joute. »

Le Vieux Juge s’éclaircit la gorge.

Vieux Juge : « Cette joute se déroulera en trois lances. Un point sera marqué à chaque fois qu’un cavalier fera tomber sa lance. »

De son emplacement dans les estrades, Newton commençait à taper du pied et à secouer la tête…

Vieux Juge : « Deux points seront marqués lorsqu’un cavalier désarçonnera son adver… »

N’y tenant plus, Newton se leva et interrompit le Vieux Juge en se dirigeant vers le devant de la scène.

Newton : « Bon, ça suffit les âneries… Vous en dites suffisant quand on est obligé de vous écouter alors on va pas continuer lorsque l’on peut y échapper. Aller donc vous occuper de la marque. À moins que vous ne sachiez pas compter non plus ? »

Newton regarda le Vieux juge, qui baissait la tête et jouait avec son pied sur le sol de la scène. Il fini par aller vers l’arrière. Newton l’observa quelques instants puis se retourna vers le public.

Newton : « Cette joute se déroule en trois lances. Un point sera accordé à chaque concurrent brisant sa lance sur son adversaire entre la taille et le cou. Deux points seront accordés si la lance ce brise sur le heaume de l’adversaire. Enfin, trois point seront accordés si un adversaire désarçonne l’autre. Bonne chance à tous les deux et qu’Aristote vous guide ! »

Newton se retira du devant de la scène et alla rejoindre le vieux juge, au milieu de l’arrière de la scène.

Andrew qui avait fait des visières mobiles pour chacun des deux heaumes, les fit se fermer de la main même de leur porteur. De manière quasi simultanée, les deux adversaires abaissèrent leur lance et leur chevaux se mirent à avancer. Le système de poulies tirant les chevaux faisait qu’ils se déplaçaient à une même vitesse et laissait la possibilité à Andrew de s’occuper des cavaliers sans avoir à vraiment s’occuper des chevaux.

La lance de Bruce atteignit le plastron de Croisillon mais glissa dessus. Celle de Croisillon était ajustée plus haut et heurta le heaume de Bruce et se brisa. Le buste de Bruce fut poussé vers l’arrière et il semblait sonné par le coup… Les deux chevaux continuèrent et passèrent juste derrière les estrades, se soustrayant quelques instants à la vue du public. Lorsque les cavaliers et leur monture réapparurent, la lance et Croisillon avait été changé pour une lance neuve et le chevaux se faisaient de nouveau face.

Newton s’avança un peu et déclara :

Newton : « Deux points accordés à Croisillon. »

Il se recula pendant que le Vieux Juge faisait se lever deux petits drapeaux de couleur blanche. La seconde lance pouvait commencer.

Bruce et Croisillon abaissèrent une nouvelle fois leur lance et les chevaux s’ébranlèrent. Alors qu’ils avaient pris une bonne vitesse, les deux adversaires furent touchés par la lance adverse qui se brisa sur leur plastron respectif. Les chevaux finir leur course derrière l’estrade et disparurent de la vue du public.

Newton s’avança pour annoncer le résultat de la seconde lance :

Newton : « Égalité dans cette lance. Un point pour chaque adversaire. Croisillon mène par trois points à un face à Bruce. »

Le Vieux Juge fit monter très rapidement le point de Croisillon et commença à faire de même pour inscrire le point de Bruce mais se ravisa et regarda autour de lui l’air de rien. Newton s’étant aperçu de ce petit ménage, mis une tape sur l’arrière de la tête du Vieux Juge et inscrivit le point gagné par Bruce.

Les chevaux revenaient sur la scène et s’arrêtèrent sur leur position de départ. La tension était palpable. Les deux cavaliers se réinstallaient sur leur selle. Ils abaissèrent alors pour la troisième fois leur lance.

Les montures s’élancèrent pour la dernière lance. Les bustes étaient penchés vers l’avant pour encaisser le mieux possible l’impact. Arrivés au milieu, les lances entrèrent en contact avec leur cible. Bruce effaça légèrement son épaule gauche ce qui eut pour effet de laisser glisser la lance sur son armure sans qu’elle ne se brise. La sienne avait par contre frappé Croisillon dans l’estomac ce qui eut comme effet de l’éjecter de son cheval qui continua sa course seul.

Croisillon était à terre alors que Newton s’avançait pour annoncer le score.

Bruce revint sur scène à pied alors que Croisillon se remettait sur pied. Arrivé au centre, il se mit à la droite de Newton alors que Croisillon se tenait sur sa gauche.

Newton : « Bruce marque trois points dans cette dernière lance. Le résultat final est donc de trois points pour Croisillon contre quatre pour Bruce. Bruce est déclaré vainqueur de cette joute ! »

Le spectacle n’était pas complètement fini. Andrew espérait que l’assistance qu’il avait requise viendrait…

On dirait bien qu'on l'attendait la! ah bah oui, oui, oui, c'est bien a elle!
Elle doit faire la potiche! Pfff, c'est bien parce que c'est andrew!
Elle s'etait glissée discretement derriere la roulotte, Andrew lui avait donné la petite chose. En roulant des hanches, affichant un grand sourire qu'elle s'efforca de laisser paraitre naturel, elle apparu devant de la roulotte, le petit trophé dans les mains. Elle se pencha legerement pour le remettre au vainqueur. Newton zyeutait dans son decolté, elle lui lanca un regard severe avant de se rappeler que c'etait une marionnette, et sourit largement, l'air bete.

c'est bon je peux retourner m'assoir? siffla-t-elle entre ses dents, à andrew, toujours en souriant.

hot avait rester autour de la roulotte apres le premier show.elle attandait le deuxeme avec impatiance.

hahaha quil est comique le Adrew mais jaime bien.


tout dun coup elle vois les rideaux se ouvrire elle se mettas en avent de la foule pour bien voir et entendre.


A la fin de se spectacle elle allais voir Andrew en l'aplaudissent:
super Andrew just super. comme je me lasserais jamais de tes spectacle ils me donne toujour un sourire. J'ai hate que tu en fasse un prochain.

elle lui donnas une fleur et lui dit : d'une admiratrice de ton super de bon talent. et lui sourit. Jespere que tu me diras quand seras ton prochain jy serais.

Andrew accepta avec joie la fleur donnée par Hotchikitas.

Je dois retourne… Newton a pas fini de se rince l’œil.

En souriant, il repassa derrière la roulotte pour finir le spectacle.

Sur la scène, Newton, un peu décontenancé par le regard courroucé d’Amyahh, était allé faire un tour vers l’arrière où Andrew en avait profité pour lui mettre un peu de rouge sur les joues. N’ayant rien sous la main, il se piqua légèrement le bout de l’index gauche ce qui fit parfaitement l’affaire.

Newton reparti vers l’avant de la scène. La présence du décolleté d’Amyahh avait fait son effet de diversion mais il fallait maintenant revenir aux choses importantes…

Andrew s’adressa donc à elle en chuchotant :

Marci beaucoup Amy, tu peux retourne te asseoir.

Quelques seconde après, Andrew fit se relever Croisillon auquel Bruce tendit la main pour l’aider. Croisillon tourna la tête vers Bruce puis, après une légère hésitation, accepta l’aide qui lui était donnée.

Bruce : « J’ai gagné cette joute mais tu as vaillamment combattu. Je suis fier de t’avoir eu comme adversaire. Je crois que la leçon de cette bataille n’est pas de savoir lequel de nous deux est le plus fort. Le point important concerne la motivation. Tu t’es battu pour parader, pour montrer à ceux qui te manipulent ton habileté au combat. Je me suis battu pour Genève. Je me suis battu pour l’idéal qu’elle représente. Je me suis battu pour sauvegarder ma foi intacte. Conte tout cela, la force brute ne peut rien et la force intérieure sortira toujours vainqueur. »

Croisillon qui était alors debout se tourna vers l’avant de la scène en même temps que Bruce pour saluer le public. Au fond, Newton fit de même, tout en essayant de pousser du pied le Vieux Juge qui semblait s’adonner à son activité favorite, la sieste. Un léger ronflement se fit d’ailleurs entendre...

Andrew actionna le mécanisme de fermeture des rideaux. La représentation était finie. Le prochain spectacle n’aurait lieu que dans quelques temps car la roulotte quittait pour quelques jours Genève…