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 Jusqu'à Valence

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Amblypyge

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MessageSujet: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty14/7/2011, 01:55

SulfurA a écrit:
*A l'entrée de Sarlat...

Depuis que SulfurA avait quitté la taverne, elle était comme une boule de nerfs prête à exploser à chaque instant. Ce qu'il lui fallait c'était cracher son venin une bonne fois pour toute d'entre ses lèvres et qui sait peut être qu'elle pourrait envisager de mettre ça aux oubliettes ou ... . Quand les autres la rejoignirent, elle du faire un effort interne pour ne pas exploser telle une furie enragée. La caresse que lui fit son Esperanzia la titillait comme si le diablotin l'incitait à user de ses bas instincts. Mais la vue de sa brebis parmi eux l'aida à se calmer. elle avait l'air en parfaite santé et son pelage avait bien poussé. La seule chose qu'elle regrettait c'était qui ne s'était pas déroulé des retrouvailles en bonne et du forme. La Sulfureuse jeune femme précédait le pas n'ayant que faire des chevaux. Après tout, c'était elle qui était pressée et personne d'autre. Il faut avouer, qu'elle préférait amplement marcher, laissant chacun de ses pas entériner leur passage. Ses cheveux bruns offraient une danse sauvage et surtout libre suivant la mélodie du vent. Le contexte, le paysage la calmaient petit à petit.
Ainsi, sans un mot, sans regard, la brune s'activa ruminant encore et encore ce qui s'était dit et surtout fait.
Peut être y avait il une pointe d'hypocrisie, caché sur le linceul d'une amitié et d'un beau discours. Ou peut être qu'elle prenait trop les choses à coeur. Oui, peut être qu'elle s'inquiétait pour un rien et que tout ceci ne voulait rien dire. Mais les murmures de son coeur ces derniers jours, ne la soulageaient aucunement.
Durant tout ce trajet, SulfurA refusa de prononcer ne serait ce qu'une parole, elle passa tout ce temps à ruminer à l'écart du groupe. *
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Amblypyge

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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty14/7/2011, 01:55

Ambly a écrit:
*Jeux de mains, jeux de vilains, inévitable, jeux de mains, jeux incertains..

Ses paroles résonnaient en elle. Ca trotte et... aïe... un caillou, on pouvait pas l'eviter celui-là? ça trotte, ca galope... ouille... un rocher, imparable! Bon sang, ça tourne pas rond, t'es ivre? Complètement! Nan pas complètement, tu doutes? Ben oui je doute, j'me prendrais pas les rochers sinon!

Shhhhhhh vvvvouuuuuuuuu
c'est le vent ça? ouais, ca souffle. Ben pourquoi?J'sais pas, j't'en pose des questions à toi? Nan, mais tu devrais peut être.

Hausssement d'épaules.

Aller tu verras bien ma jolie. Ouais on verra.Tu vas tenir jusqu'au bout? J'ai vu pire, nan? J'sais pas, ta la faucheuse devant toi. Mince... c'est vrai, mais on va l'éviter hein dis? Ouais ta toujours eu d'la chance pour ça, on revient a nos mouton?
Parle pas de mouton!
Oh, oh, d'accord, t'as hate? Oh oui!
Tu vas faire quoi en attendant? Ben attendre que ça passe. Que quoi passe, le temps peut être? oui, le temps, faut laisser le temps au temps il parait non? Pfff sotises, c'est des phrases toutes faites par des péteux qui savaient pas quoi dire. Oui surement... je vais voir ce qui se passe, tu sais ouvrir les yeux et p't'être ouvrir la bouche aussi. Oui, faut peut être se parler....

Regard en arrière... vers les vapeurs sulfureuses.

Qu'est ce qui s'était dit? Aïe... la jolie pierre. Dediou, regarde ou tu vas! Ben je sais pas ou je vais pour l'instant t'es maligne toi, j'peux pas éviter les pierres comme ça, j'en sais que la moitié!
Regarde devant toi, concentre toi sur la route, fixe ton objectif. J'vois pleins de caillassse mais j'ai l'impression qu'il n'y en a plus là bas. Ben voilà, va là bas et essaye d'eviter la roche en attendant, au pire t'as qu'a en balancer aussi d'la caillasse.*
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty14/7/2011, 16:11

Gypsi a écrit:
Gypsi avançait, silencieuse, autant que les autres. La colère, le doute habitait chacun. Elle avait raté des étapes, comme toujours la brune. Elle n'aurait pas du les quitter, même pour quelques jours. Surtout qu'elle n'avait rien fait de spécial à Sarlat. Simplement, elle n'aimait pas la ville précedente, trop... elle n'aimait pas, sans savoir vraiment pourquoi. Un souvenir l'avait encore assailli. Qu'était-il devenu ce bel étranger qu'elle avait rencontré bien longtemps auparavant. Qu'était-il devenu, ce pauvre homme qu'elle avait abandonné, comme tous les autres?

Elle secoua la tête et continua a avancer, tête basse, regardant le sol, et la poussière qui s'élevait doucement autour d'elle, autour d'eux. La jeune femme, qu'elle ne connaissait pas, elle, marchait dessus, ou se les prenait dans les pieds et les jambes. Cela tira une esquisse de sourire, mi moqueur mi amusé a Gyps'. Bin oui hein, on s'amuse comme on peut. Elle se rapprocha de sulfu, soudain, décidé a lui parler.

- Je suis désolée ma reyne... pour le départ sans prévenir, et... enfin voilà. Je suis désolée. Mais en même temps, c'est tout moi, je changerais jamais.

Elle laissa sa phrase en suspend, et continua d'avancer, relevant le menton doucement.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty15/7/2011, 11:17

Thomus a écrit:
Pourquoi, mais pourquoi lui avait il dit? Pourquoi mais pourquoi avait il succombé à la tentation?

Il donnait des coups de pieds dans chaque caillou qu'il rencontrait, il marchait à vive allure, les sourcils froncés et les poings serrés. Des images sans cesse de leur visages...elles lui demandaient de choisir...choisir entre sa Sulfureuse volcanique et son araignée dans laquelle il aimait se complaire dans sa toile.

SulfurA, son ange, il l'a dans la peau, il ne peut faire sans elle et pourtant alors qu'elle file vers Valence il lui tourne le dos et prend la route d'Aurillac. Le visage du brun tiré, tiraillé, pour lui elle avait laissé son amour, pour lui elle se battrait jusqu'à la mort et lui, la délaisse comme un lâche, incapable d'assumer ses actes. C'était bientôt l'arrivée a Valence, une longue boucle effectuée en sa comagnie, il pensait qu'elle voudrait y rester, il ne se voyait pas affronter les jaloux de Valentinois. Mais peu importe, il aurait pris sur lui, son amour pour elle étant si intense.

Ambly, son amie, la revoir c'est Genève qui lui prend aux tripes, doux et terribles souvenirs, il aime rire et partager avec elle, des projets évoqués, de banditisme, de voyage en orient, de bateau et bien d'autres encore... Il s'imaginait aller au bout du monde avec elle.

Jalouses l'une de l'autre, il était évident qu'elles ne pourraient se supporter, lui incrédule imbécile pensait le contraire.
Mentir à Sulfura il ne pouvait, de toute façon elle l'aurait su d'une manière ou d'une autre et il sait pertinemment bien le sixième qu'on les femmes a ce sujet.
Quant à Ambly, il découvre une femme aimante qui souffrirait de le voir dans les bras d'une autre...
Quoi qu'il fasse, il en fera souffrir une, voir les deux, il se maudit, le passé ressurgit en pleine face, il ne souhaite perdre aucune d'elle et pourtant, c'est bien ce qu'il va arriver et il ne peut plus faire marche arrière.

Il arrive à l'entrée d' Aurillac, il n'a croisé personne en chemin, peut être avait il espèré croiser une armée en mode faucheuse, son compte aurait été bon et son choix aurait été tout fait mais Dieu et Aristote en avaient décidé autrement.

Réfléchir et parler à son ami qui habite dans cette belle ville d'Auvergne, cela allait peut être lui mettre les idées au clair. Que faire? Les rejoindre? Rester ici ou reprendre la route seul? Retrouver Rixende la fille de Sabdjeant qui doit bien être seule et qu'il a encore lâchement abandonnée pour partir avec Sulfura?

Tout est confus et mélangé, entre désir, amour, passion, son coeur pleure que cet amour si intense avec Sulfura puisse s'arrêter...il murmure, "Ambly...Ambly..." il frissonne de tout son être.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty15/7/2011, 12:29

Ambly a écrit:
*Quel hypocrite, quel lâche, quel idiot!

Ambly donnait elle aussi un coup de pied dans chaque caillou qu'elle rencontrait puis en ramassa un et le lança avec fureur au loin. Le caillou se brisa par la force du choc avec une pierre.
Elle sauta sur son cheval sans attendre personne. Au grand gallot, le vent lui fouettait le visage balayant la larme de fureur qui coulait sur sa joue.
Il lui avait promis le monde, elle lui promettait, à cet instant, la souffrance.
La chevauchée s'arrêta près d'un ruisseau, le cheval se désaltéra et Ambly resta un moment à le regarder, assise les pieds dans l'eau.
Elle était a nouveau seule, un bref espoir qui s'évanouit.
La colère n'était plus dirigée vers Thomus mais vers son Louis, son Artiste. Comment avait il pu la laisser seule?*
Couillon d'Artiste!
*Les rires se mêlèrent aux larmes à le pensée de toutes ses aventures avec lui. Il n'y a pas de mot pour exprimer le vide qu'il avait laissé en elle, il lui manquait plus que tout et spécialement en cet instant.
Elle sorti de son sac la moitié de dessin, sa moitié de dessin à elle, elle la posa lentement dans le ruisseau. Le vélin s'imprégna doucement d'eau, les traits devinrent flous, le dessin s'effaçait lentement, la feuille coulait et fini par se laisser emporter par le courant. Jamais elle n'aurait retrouvé l'autre moitié, sa moitié à lui. Elle avait envie d'emprunter un mot a ses vieux amis...*
mon âme~coeur, mon Louis, je t'aime.
*Elle avait laissé échapper sa moitié, elle avait pensé pouvoir combler le vide, elle n'avait pas choisi le bon. Choisi, choisi, mais ce n'est pas elle qui l'avait choisi! Ses pas et son coeur l'avaient mené à lui malgré les réticences de ses amis, malgré le danger qu'elle leurs faisait courir en revenant sur ses pas. Elle ne les écoutera plus, surtout lui, ce satané coeur, qu'il pleure en silence, et qu'il la laisse tranquille!*
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty16/7/2011, 01:19

SulfurA a écrit:
Mensonge, mensonge, mensonge, ce mot la taraudait sans cesse.... La brune n'aurait jamais pu croire qu'il lui aurait menti et par la même occasion qu'il ne l'aurait pas respecté. La base de leur relation était une franchise entière et une confiance en l'autre... confiance, elle avait tant confiance en lui ... elle était sûre de son amour pour elle et qu'est ce que ça la transportait. La vagabonde avait abandonné tout espoir de bonheur après l'incendie, après sa fuite, mais lui... lui, il lui avait redonné cet espoir. A ses côtés elle se sentait revivre, elle se sentait importante. Chaque jour était une découverte à ses côtés, chaque jour était un feu d'artifice dans son coeur...plus les jours puis les semaines passaient et plus elle laissait filer les barrières une à une ne pouvant résister à lui.

Oui, c'est lui, Mon homme, le seul et unique... mais Ela... son fantôme qui lui répétait sans cesse qu'elle était son coeur, sa renaissance. Mais à leur retrouvaille, c'était comme une évidence.... Thomus... personne pourrait l'égaler et même son fantôme ne pouvait lui aller à la cheville.
La douleur avait transpercé son coeur, elle avait du faire un choix mais elle ne doutait pas... Car sa renaissance à elle c'était son berger. Insouciance sentiment qui la guettait fut contrebalancé par un sentiment étrange.. un mauvais pressentiment. Pourquoi avait elle la sensation qu'il se détachait ? Pourquoi avait elle peur de le perdre ? Non, il faut chasser ses pensées, il l'aime plus que personne n'aurait pu le lui faire sentir... Mais elle, elle avait peur de ses sentiments, elle se sentait plus fragile par cet amour.

Ils avaient connu leur jour de gloire et qu'est ce qu'elle était fière de le présenter à ses amis ! Un sourire étira son visage à cette idée. Oui, elle allait tout arranger, un mensonge ce n'est rien après tout et puis tout les couples rencontrent des hauts et des bas...
Il avait cru qu'elle voudrait rester à Valence sagement mais elle n'était qu'un courant d'air. Une âme errante et l'ombre de Sanael ne pouvait lui permettre une telle vie. La brune ne pouvait imaginer de lendemain sans lui. Ils parcoureraient les routes ensemble, franchiront les limites impossible du monde. Ils se moqueront de ce que pense les gens d'eux... Ils vivront ensemble à leur manière aussi libre que le vent.

Elle respira la nature sure de ses sentiments, sure que cet amour sera éternel. Cette pensée bienheureuse fut interrompu par la chute de son Piou Piou. L'humeur de retour elle prêta une attention particulière à son pigeon maladroit, le caressant avant de le délester de son parchemin. Son coeur se serra en reconnaissant cette écriture lisse. Les larmes jaillirent de ses yeux et coulèrent le long de ses joues. Plouc plouc, ses larmes tombaient une à une contre cette lettre qui était une arme aussi tranchante que son Esperanzia. Tremblante telle une feuille morte, elle se laissa tomber à terre... il l'avait abandonné. Une massue lui donna un coup énorme en pleine tête, prise d'un vertige elle regarda les étoiles, puis cette rivière qui suivait son cours. Son regard balaya les environs. Elle le cherchait, l'appela de la pénombre de la nuit croyant qu'il allait apparaître par enchantement pour la rassurer, la prendre dans ses bras, lui murmurer qu'il l'aime... mais au lieu de cela un silence sourd se fit entendre. Personne.... seule...perdue....
Sa solitude amère était de retour, elle tant oubliée et pourtant elle la saisit froidement pour lui rappeler sa destinée... seule...

. Le temps s'était figée sur sa douleur insoutenable... douleur. Elle se mordit violemment la lèvre pour contenir ses émotions, elle avait toujours était fière même dans sa plus profonde solitude. Elle se leva contempla son reflet morne et reprit la route comme ... un fantôme. Ce ciel étoilé lui rappelait cette soirée, ce caillou qu'elle gardait précieusement, ce bonheur du moment qu'il l'exhaltait. Elle se revoyait contre lui à rire aux éclats sous un ciel étoilé... Les souvenirs la submergeaient mais les souvenirs sont du passé et elle se refusa de vivre dans le passé.

Elle aussi avait droit au bonheur c'est avec une rage qu'elle se saisit d'Esperanzia. Oui, peut être que si elle tué cette vermine quia vait mis fin à son bonheur elle pourrait ce réveiller de ce cauchemar éveillé.... mais ça ne changerait rien, elle ne pouvait lui en vouloir... Au lieu de cela elle se rappela un autre souvenir. Alors elle s'assit près d'un arbre et de la lame de son épée elle s'entailla la main. Sans une grimace, sans un cri de douleur, elle regardait le sang apparaître et couler doucement.... elle avait refusé ce pacte... pourtant elle aurait du... Elle resta là silencieuse attendant qu'il pose sa main contre la sienne pour enteriner leur pacte ainsi elle lui appartiendrait pour toujours et vice versa...
Sans rélféchir elle se saisit d'un parchemin et lui écrit la main ensanglantée :


De nos sourires est née une amitié,
Plus forte que la grande Muraille.
Un temple où règne la sérénité.
Une bulle rien qu'à nous, sans aucune faille.

De nos regards est né un espoir
Le rêve de deux êtres qui veulent y croire.
Sans penser au reste, avancer main dans la main.
Juste être ensemble pour rejoindre le Royaume sans fin.

De notre étreinte est né un amour sans foi ni loi.
Chaque jour il s'épanouit sans un mot.
Un sentiment de quiétude nous comble.
Cet amour nous suivra jusque dans notre tombe.

De notre rencontre est née une seconde chance
Celle de croquer la vie à pleine dent.
Une page se tourne pour ouvrir un nouveau roman
Où leurs yeux reflètent leur bonheur plein d'insouciance.

De notre amour est né un bonheur
Une vague immense de bien être à rafler les vieilles blessures
Une barrière infranchissable qui ne connait aucune fissure.
Un monde où seuls eux deuxrègne oubliant leurs anciennes frayeurs.


Elle regarda sa missive tâchée par son propre sang et signa :

Reviens moi...

Ta SulfurA avec un A....
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:07

Thomus à écrit:
La lumière douce du matin filtre à travers la chaume, elle met en évidence les particules qui volent. Des rayons de lumière passent entre les épaisses planches de bois tordues et devenues noires, ils viennent frapper les paupières du diplomate endormi. Lentement il émerge de ses rêves, l'odeur de la paille lui rappelle qu'il voyage et qu'il n'a trouvé autre endroit pour dormir. Sa main à taton cherche la présence d'un corps à coté de lui...mais elle ne trouve que ballot, il se redresse d'un coup et cherche du regard. Non, il était seul, bien seul, elle n'était plus près de lui, il se donna une gifle, il se frotte la joue et l'évidence que ce n'était pas un cauchemar mais bien la réalité le prit.

Il se lève, s'étire, il fait quelques pas vers la porte, il soulève la clanche et ouvre les battants, Tire d'aile et Piou piou attendent ayant chacun creusé un trou pour se lover.
Quand il prend Piou piou dans ses mains, son regard est attiré par du sang sur sa patte. Il ausculte avec précaution l'animal, mais non, rien, il ne trouve pas de blessure. L'inquiétude grandissante, son coeur tape, il ouvre la missive avec hâte.

Du sang, des taches de sang partout, il découvre le poème, il le lit une fois, puis le relit en dévorant ses mots. La sang, celui de son ange, il sait immédiatement la signification, une larme coule de sa joue venant diluer une tache séchée, il porte a sa bouche le vélin, y dépose ses lèvre dessus l'embrassant avec délicatesse.

Il s'assoit, prend son écritoire, et lui rédige :

#
De tous les joyaux qui me sont donnés
Tu en es le plus sacré,
A tous les instants et à chaque heure
Mon esprit s'emplit de bonheur,
De notre royaume d'où sortent rires et joies
Le feu divin brule en toi,
Que je donnerai cher
Afin de graver dans la pierre
De manière pérenne
Le nom de ma Reyne,
Par ce bijou éclairé par les cieux
Signe que nous sommes heureux
Au fil que passent les jours
Encensant l'apogée de notre amour.

J'arrive à toi!
Ton Thomus
#

Puis il prend sa lame, il s'entaille un doigt et laisse couler le carmin en quelques gouttes.

Il scelle le courrier et fait s'envoler Piou piou, il s'adosse le long de la paroi, les yeux larmoyants, le coeur remplit d'amour, observant le ciel avec espoir.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:08

Thomus à écrit:
La main rouge et le coeur qui pleure, il prend son plumé,
Ah, mais tu n'as rien a me donner?
Attend, je vais te donner du travail!

Aussitôt dit, aussitôt fait:
*
Ambly, chère Ambly!

Je t'envoie Tire d'aile pour te dire que je prends la route de Valence passant par Lodève, je souhaite, non je désire, non je veux qu'avant d'arriver à Valence, que tu me retrouves, fais demi-tour quand tu le peux, je dois te parler, je dois te voir, seule...seuls.

Je t'envoie de tendres baisers.

Thomus
*
L'amour que Sulfura avait pour lui était bien plus fort qu'il n'avait pu l'imaginer, son choix était fait, il fallit qu'il lui dise, il fallait qu'il la voit, pour lui dire au revoir, pour l'étreindre contre lui une derniere fois avant que leur chemins ne s'écartent a nouveau
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:09

SulfurA à écrit:
Les premiers rayons du soleil lui caresse le visage, doucement ses yeux souvrent. Elle reste un moment inerte, les yeux plissés, le temps quils shabituent à la lumière du jour. Elle pivote la tête pour se rappeler de cette nuit mais une douleur à la nuque la retint immobile. Ainsi, elle sétait endormie contre cet arbreattendant cette main

Son corps enveloppé de courbatures, elle grimaça en essayant de se lever. Son rêve lavait saisit et cest avec amertume quelle sétait détachée de celui-ci
Ses nuits avaient toujours été courtes et hantées par ses cauchemars mais cette nuit elle rêva de son berger.
Les bras ballants, sans volonté aucune, la brune regarde sa main où son sang avait fini par sécher. Elle ne pouvait pas rester ici. Son être entier criait douleur mais malgré tout, elle ne pouvait pas sabandonner ainsi. Elle déchire un pan de sa chemise et avec faiblesse lenroule autour de sa main blessée. Elle navait pas pris la peine de nettoyer la plaie, elle ne voulait pas effacer cette blessure. Malgré la douleur, elle tenait à garder cette empreinte. Il fallait quelle la garde comme une marquecelle de son amour .
La vagabonde sapproche dune rivière, savance lentement contre les eaux limpides. Lesprit encore embrumé, elle en oublie de se dévêtir. Un long frisson la parcoure au contact de leau froide contre sa peau mais quimporte, elle était là mais sans être là

Cétait ça quêtre amoureux ? Se sentir vide quand lêtre cher se trouve si loin ? Se sentir inexistante sans lui ? Elle avait entendu des grandes histoires damour mais jamais elle aurait pu croire que ça puisse autant faire mal Son être, sa présence lui manquait. Elle ressentait encore le poids de son corps contre le sien, sa voix douce accompagnée de ce beau sourire et ce regard si envoûtant Elle ne voyait que lui, partout, où que ses yeux se posent son visage apparaissait pourtant, elle était bien seule
La sulfureuse senfonça dans les eaux fermant les yeux pour essayer de chasser toutes ces pensées de sa tête. "Que ferais tu Mahiro à ma place ? Que dois je faire ? Où es tu ? Pourquoi je nai pas le droit?" Allez savoir le nom de son épée vint simmiscer parmi ces questions et elle sortit sa tête de leau. Esperanzia. Il fallait y croire

« RRRhou rrrhouu rrrhhouuu », elle tourna la tête qui la fit une fois de plus grimacer par la douleur. Les cheveux mouillés lui collant aux joues, elle vit son Piou Piou de retour à lattendre sur les berges
. Elle voyait ce bout de parchemin à sa patte mais une crainte lenvahit. Elle avait trop peur de lire le contenu. Oui, rester dans leau, il lui arrivera rien ainsi. Pourtant, elle était bien curieuse , elle se mordille la lèvre et sortit de leau.
La jeune femme sassit contre lherbe, les genoux relever contre sa poitrine, elle lança quelques regards en coin à son pigeon. Le froid se saisit delle, les vêtements moulant son corps la fit frissonner à plusieurs reprises. Bien évidemment , elle navait rien pour se changer peut être quen tant normal elle lui aurait volé sa chemise pour la vêtir mais là.

La vagabonde resta un long moment ainsi nosant lire ce parchemin. Était ce lannonciateur dune douleur encore plus aigue ou alors une lueur despoir qui sy cachait ? Elle se rongea les ongles et pris son courage à deux mains avant de se saisir du vélin. Cest avec le cur lourd quelle reconnu son écriture
Si seulement son petit cur pouvait sortir de son être mais non. Il se contentait de tambourinait aussi fort que possible. Le freinait, le freinait mais plus elle lisait ses mots et plus il criait liberté ! Les larmes coulent le long de ses joues. Lire, relire, relire encore et encore, elle se nourrit de ses mots, les savoure avec délectation. Aussi étrange que cela puisse paraître une chaleur intense lenvahit brûlant le froid qui lavait jusque là recouvert. Elle se laissa tomber contre lherbe, sa missive contre son cur et regarda le ciel avec espoir
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:10

SulfurA à écrit:
(pour le RP, je précise la lettre est froissée comme si elle avait voulu jeter la lettre puis qu'elle ait changé d'avis et que finalement...)



Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Par ta missive... oui, ta missive... tes mots...c'est drôle je ne trouve meme pas mes mots pour dire à quel point elle m'a fait du bien. Une chaleur enivrante m'a transporté en les lisant. J'ai retrouvé la force de poursuivre la route jusqu'à Valence...

Mais je suis seule, je perd confiance et tu me manques tellement... Ambly est toujours avec moi et j'en apprend beaucoup. Je crois que j'aurais du rester dans mon mutisme jusqu'au bout au lieu d'accepter de lui adresser la parole. Mais au lieu de ça...
Cette histoire me fatigue et me consume à petit feu...j'ai toujours été forte face à l'adversité mais avec toi... tu es ma force et ma faiblesse si je ne t'ai près de moi, à quoi bon continuer ?
Mais je ne veux avoir un menteur... on s'était promis d'etre toujours franc.
" je souhaite, non je désire, non je veux qu'avant d'arriver à Valence, que tu me retrouves, fais demi-tour quand tu le peux, je dois te parler, je dois te voir, seule seuls."ce sont tes mots...
Dis moi, pourquoi veux tu la retrouver? je crois connaître la réponse.... peut être que je ne te suffis pas pourtant toi tu me combles....

Comptes tu faire durer cette situation ? J'ai du faire un choix... je ne veux pas devoir t'en imposer un ... je ne devrais pas car ça devrait être évident pour toi...comme ça l'a été pour moi... Aide moi à y voir plus clair...

Ou tu m'aimes et tu me respectes jusqu'au bout ou tu t'amuses juste avec mon coeur.... et ça ...

SulfurA avec un A
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:11

Thomus à écrit:
C'est Tire d'aile qui arrive, Thomus récupère la missive pensant qu'elle vient d'Amblypage, elle est tellement froissée qu'on dirait qu'elle est passée par la gueule d'un chien.
Il lit avec attention, la colère monte, il laisse tomber la lettre à terre, les poings et sa machoire se serrent mais il se contient tout de même.
La main tremblante, il écrit sans le grand soin habituel de ses courriers, les lettres sont a peine dessinées, trop pressé de lui répondre et de mettre les choses au clair:

Ma SulfurA, mon ange,

Ambly, tu sais ce qu'on réserve aux vipères dans son genre? Je vais lui couper la langue si elle continue ainsi, je plaisante bien sûr, je ne le ferai pas. Puisqu'a ce jeu elle te fait du mal. Et ça je ne le veux pas, je ne veux même plus la voir, qu'elle fasse ce qu'elle veut, si elle fait demi tour comme je lui ai demandé, je tournerai la tete en la croisant dans la ruelle.
Hors du contexte, hors de propos, ça veut tout et rien dire, si je voulais la voir seule, c'était pour pour lui dire adieu, que j'ai fait mon choix, que d'ailleurs, jamais je n'aurai du avoir a choisir, toi, toi et seulement toi compte. Lui dire au revoir, lui dire aussi comme son amitié compte pour moi, que je suis un ignoble d'avoir fait des projets avec elle, que je regrette même certains mots que je n'aurai jamais du prononcer et l'étreindre dans mes bras pour lui dire aurevoir avec des larmes.... Voilà ce que je voulais, mais maintenant, il en est autrement, je ne puis que m'agenouiller devant toi et implorer ton pardon.

Ton Thomus qui t'aime à en mourir
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 04:13

La jolie à écrit:
Ambly avait décidé de rompre le silence entre les deux brunes. La sulfureuse s'était confiée un peu mais lui avait surtout annoncé avoir eu des nouvelles de Thomus. Ca y est c'était clair, il l'avait choisi, sa SulfurA avec un A. Ambly semblait détachée presque impassible, elle faisait la fiere devant sa rivale mais au fond de sa poitrine son coeur s'était effondré comme si on venait de couper le mince fil de soie qui le retenait suspendue dans sa poitrine. Un peu plus tard c'est tire d'aile qui vint porter le message et qui poussa le petit coeur encore plus bas, il allait a Valence, qu'importe les autres mots, c'était celui la qui lui avait sauté aux yeux. Elle passa la missive à sulfurA pensant que celle-ci serait rassurée, ce ne fut pas le cas. C'est la suflureuse elle même qui fit remonter le coeur d'un bond. Et avec le coeur remontent l'espoir, la colère, le doute.

Partie s'isoler, elle laissa partir son poing dans un tronc d'arbre, comme si la douleur aurait pu l'aider à y voir plus clair. Elle se laissa glisser à terre, les larmes aux yeux.

Elle aimait bien la sulfureuse mais elle aimait Thomus. La première pense le second capable de vouloir s'adonner au plaisir avec l'octopode une derniere fois. L'arachnée se persuadait qu'il ne voulait que la faire pleurer.

Des menaces... elle avait recue des menaces un peu floues certes mais tout de même.

Elle ne savait plus quoi penser, tiraillée entre sa sympathie pour Sulfura, sa colère envers Thomus, et cet espoir qui persistait et lui criait de se battre pour lui.
Jamais elle n'avait eu a se battre pour un homme, elle avait bien cru une fois, une catin au nom évoquant la tentation, Lilith. Elle avait pensé comme une idiote que celle-ci aurait pu charmer son Louis, mais il l'aimait bien trop pour pouvoir ne serait ce qu'en imaginer une autre dans ses bras. Ambly l'apprit ce jour là. Depuis ce jour, sa vision du couple avait totalement changée, des êtres qui s'aiment ne peuvent voir autrement que par l'autre et seulement l'autre. C'est cette vision des choses qui laisse pousser l'espoir en elle. Comment aurait il était possible de lui dire je t'aime, comment aurait il était possible de lui promettre de partir avec elle, si il aimait tellement sa sulfura?
Une phrase de Sulfura justement lui revint en tête: "il pensait que je voulais rester a Valence". Ambly avait pensé à ce moment là être la roue de secours, juste là au cas ou... Mais alors pourquoi avoir menti a sulfura, pourquoi ne pas avoir parlé avec elle, pourquoi avoir agit comme ça?
Elle n'en finit pas de douter...
Elle n'en finit pas d'esperer...
Faut il aller le rejoindre? Oui, évidemment qu'elle allait aller à sa rencontre...evidemment. Mais elle avait peur. Tellement peur qu'un frisson parcouru tout son corps. Elle n'avait jamais connu ce sentiment que devant la mort et encore, pas sa propre mort mais la mort de l'être aimé. Elle ne se reconnaissait plus. Elle se sentait faible, faible à se dégouter d'elle même. Deux ans qu'elle errait tel un fantôme sans âme, chaque espoir de bien être s'evanouissait aussitot, il allait en être de même avec celui-ci, c'etait fatal.
Elle repensa à la nuit passée avec lui, une nuit pleine de fougue, de tendresse, d'amour et de passion... ce n'était pourtant pas un rêve. Elle laissa les larmes s'échapper ne pouvant plus les contenir. Elles perlaient sur ses joues à une vitesse peu commune et inhabituelle. De grosses et chaudes larmes incessantes, comme si il elle evacuait tout son chagrin accumulé depuis des lustres.
Elle prit la plume pour répondre à Thomus, la vue toute embrouillée, l'ecriture sera brève, pas besoin de plus de toute façon.

Thomus,

je serai lundi à Nimes, mardi à Montpellier et mercredi à Lodève.

Ambly

Elle attendra d'être à Uzes pour trouver un pigeonnier et le lui envoyer.

Elle tenta desespéremment de se calmer, il faudrait bientôt reprendre la route et Sulfura lui avait demandé de la prévenir. Sa fierté ne lui permettait pas de se montrer ainsi devant quiquonc. Elle s'essuya frénétiquement les yeux tentant de faire cesser les larmes. C'est d'au bout d'une bonne heure qui lui parue une des plus longues de sa vie qu'elle y parvient enfin. Elle avait les yeux gonflés, elle le sentait... Elle grimpa sur son cheval et passa tête baissée devant Sulfura évitant son regard et lui lança un bre f: j'y vais et fila au gallot.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty17/7/2011, 16:50

Thomus a écrit:
Un message d'Ambly, neutre, simple, sans émotion, il avait eu beau dire qu'il ne voulait plus la voir, son sang se réchauffe un peu à l'espoir de la rencontrer.

Oui, il l'aime tant sa SulfurA avec un A, il a fallut ce clash pour qu'il s'en rende compte, il savait qu'il l'aimait, mais pas a ce point....

Cette nuit passée avec Ambly était si belle que les jours à venir étaient prometteurs. Ils avaient projetés monts et merveilles, pour lui c'était entendu, la boucle de SulfurA terminée, les rapaces de Valence ne feront d'elle qu'une bouchée. Un mariage, un bapteme, des retrouvailles, défendre la ville, animer les tavernes et raconter ses histoires à ses proches, la belle brune avait de quoi faire.

Il n'avait pas envie de rencontrer les amis de la sulfureuse brune pour plusieurs raisons, la premiere était qu'il ne se sentait pas à la hauteur, elle le présentait toujours comme le plus grand et le plus beau chevalier de son coeur alors que lui se sentait si minable...la deuxième c'est qu' ils vont le juger, Geil va le sermonner comme s'il était son père, d'autres le jalouser ou encore d'autre le provoquer... Non, non, pour la première fois de son existence, il n'avait pas envie de mettre les pieds dans cette ville qu'il connait pourtant si bien.
Que faire? Laisser cet amour exceptionnel? Le laisser avant que tout devienne moche? Et si....si....s'il n'en était rien? Si la passion qui les anime était plus forte que tout? plus forte...plus forte...répéta t il doucement.

Sulfura, il était pret a mourir pour elle, à vaincre toutes les armées, à raser les montagnes, à lui décrocher la lune et les étoiles. Lui reviennent en pensant cela, des bribes de leur voyage.

Entre Vienne et Lyon, la lune, les étoiles, la pierre, Nevers, la folie, la jalousie, Meliane, la finesse, Chateauroux, Mahii, la beauté, l'humour, Moulins, la joie, l'allégresse, le pact, Gueret, les doutes, le choix, Ela, Lais, la Brebie, la Bourrique et bien d'autres, Saintes, la brutalité , la discorde, la première séparation, incompréhension, Bergerac, Ambly, Angouleme, la chevauchée, Sarlat, aurevoir la Brebie, la nuit, Rodez, les aveux, la séparation, les missives ensanglantées.

Il sort de ses pensées, un courrier de Sulfura, il lui brise le coeur, il se donnait corps et âme pour elle, et elle, tout ce qu'elle répondait "Nous verrons celà à Valence, la vérité sort tôt ou tard"
Les bras lui en tombèrent, quelle vérité?
Il lui avait dit toute la vérité, elle lui avait montré tout l'amour qu'elle a pour lui et lui de même, que voulaient dire leurs poèmes?
Que voulait dire toute cette souffrance, si ce n'était pas de l'amour! Mais que lui fallait il?

Il ne comprenait pas, il ne comprenait plus...le temps s'arrête, il perd pied, il perd la face et son sang froid habituel, il pose ses mains de part et d'autre d'un tronc d'arbre et se fracasse le crane contre l'écorce. Une fente immense sur son front d'où dégouline le sang tachant ses vêtements, rougissant son visage entièrement.
Il s'effondre à genoux en hurlant SulfuRRRAAAAAH!
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty18/7/2011, 21:59

SulfurA à écrit:
*Uzes

La brune était arrivée enfin dans une ville. Elle se sentait bien seule... Trop seule et surtout sans vivres et sans argent.... Comment allait elle arriver indemne jusqu'à Valence... Sa blessure à la main la tenaillait mais elle se refusait de la soigner tant qu'elle ne l'aurait pas retrouvé... Oui, le pacte n'avait pas été vraiment scellé... Et seul lui pourra la guérir

La sulfureuse qui ne ressemblait plus à grand chose aurait tant voulu lui dire à qu'elle point elle l'aimait... mais bientôt, oui bientôt elle pourrait le serrer dans ses bras, rattraper ce temps perdu...

La ville était plutôt agréable et un sourire la réveilla de son mutisme en pensant à ce qu'ils allaient faire ensemble : parcourir vents et marées. Elle avait tellement hâte d'aller à Valence de fêter le mariage de sa rousse regrettant peut être l'absence de Ghell parti sur les routes et ensuite de repartir . Oui, car là commencerait leur vraie vie.... Elle ne voyait pas les choses autrement, une vagabonde avec son berger.
Sa dernière missive était froide ... elle le savait mais elle espéra que cela lui fasse comprendre qu'elle l'attendait et qu'est ce qu'elle était impatiente... Elle avait tout préparé en tête qu'importe ce qu'il lui dira, qu'importe ses excuses qu'importe... tout ce qu'elle voulait s'était l'avoir dans ses bras et ne plus le lâcherQui aurait cru que la brune sulfureuse serait tombée complètement amoureuse d'un beau brun. Qu'importe... oui qu'importe tout ce qu'il se passe du moment qu'ils soient ensemble...

Leur séparation avait été une évidence pour elle, cétait lui son âme sur, lui sa moitié lui son ombre bien quelle était seule, bien que ces derniers jours elle ait souffert elle se sentit légère car enfin elle se rendait compte quil lavait lavé de toutes ses souillures, enfin elle pouvait être heureuse, enfin elle réalisa la puissance de son amour.

Elle se posa à lécart de la ville et sortit un bout de vélin laissant les pensées animer le parchemin vide :*

« Mon Amour,

Sache tout dabord que je taime. Je ne veux plus entendre parler de cette histoire quimporte oui quimporte rien ne pourra changer. Tu sais à quel point il mest difficile de mouvrir mais aujourdhui je sais que je tappartiens comme toi-même tu mappartiens. Je prévois de rester à Valence une semaine ou deux le temps que nous nous retrouvions et ensuite nous irons où bon te semblera.. Tiens pourquoi pas lEspagne ? LItalie ? Le Portugal ? Je veux découvrir le monde à travers tes yeux je veux te suivre à chacun de tes pas
Cette rude épreuve aura été bénéfique sur un point : la force de notre amour !
Alors tien le coup car moi cest cette amour qui me fait tenir."

*lapparition de son visage en mémoire la fit sourit *

"Laisse moi être ton air,
Pour ne plus obstrué ton atmosphère
Et t'apporter un vent de fraîcheur
Laisse moi être tes lèvres
Pour te faire goûter milles et une saveurs
Venue des confins d'un monde meilleur
Laisse moi être tes yeux
Pour te faire découvrir un monde merveilleux
Aux paysages hauts en émotions et en couleurs
Laisse moi être tes pieds
Pour te guider vers un avenir prometteur
Laisse moi être ton univers
Pour étoiler ton ciel de bonheur"

* Elle signa la missive comme d'habitude

TA SulfurA avec un A

*Avant de sceller la lettre, allez savoir pourquoi mais elle se coupa une mèche de sa chevelure noire, et l'enroula autour de la missive*

PS: je t'envoie milos besos ...
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty18/7/2011, 22:00

Thomus à écrit:
Ecroulé le long d'un arbre, la blessure, la faiblesse et la fatigue avaient eu raison de lui, il s'était endormi, comme ça, le visage crouteux de son sang coagulé.
Il se réveille par des mouches qui tournaient autour de lui et qui se posaient sur sa plaie, il bat des bras pour les écarter, il à mal au crane, il porte sa main sur son front, elle y reste collée avec la tuméfaction de sa peau, en l'enlevant il arrache la légère croute qui venait à peine de se former, du sang coulait à nouveau sur ses sourcils.

Il se lève, la tête lui tourne, il chancelle, il s'approche tant bien que mal du bord du cours d'eau, il s'agenouille dedans, et s'éclabousse le visage, il nettoie sa plaie, il grimace face à la douleur que ses mains lui procure. Il rejoint la berge, s'affale sur le dos, les bras en croix, fermant les yeux et séchant ses vêtements.

Le vent lui caresse la peau, l'entoure, l'enveloppe, à la manière dont il enveloppait d'amour sa tendre SulfurA. Pourquoi doutait elle encore? Il se remémora alors sa girouette de brune, voulant aller en même temps à Bordeaux se marier avec le premier venu, aller à Valence parcequ'elle manquait à un dépressif, suivre Ela qui lui manquait déjà....et lui dans tout ça? Rester simplement avec lui? Le distancer et distancer leur groupe à tout prix! Mais pourquoi? Pourquoi il avait fallu qu'il se batte verbalement avec elle toute la nuit pour lui faire entendre raison?... mais qu'avait elle? L'aimait elle autant qu'elle le prétend?
Ses doigts entrent dans le sol meuble, il ferme ses mains si fort qu'il broie la terre d'entre ses doigts.

Il pense alors à son Arachné, son corps se détend, les doigts s'ouvrent, elle, contrairement à Sulfura, avait toujours gardé une ligne de conduite, elle était toujours la même, la même qu'à Genève, jamais leur amitié n'avait été mise à mal et maintenant qu'il avait gouté de sa toile, un peu de sa soie coulait en lui.
Elle l'apaisait, il aimait la contempler faisant son chef d'oeuvre, architecture souple, texture collante, les goutes d'eau perlaient au petit matin, les rayons de soleil se décomposaient de façon chromatique, le vent secouait son édifice qui rarement ne rompait. Spectateur, Thomus se cachait, observant le futur piégé se prendre dans le filet, sans pitié, elle s'occupait de sa proie méthodiquement.
Fidèle en amour, elle lui offrait stabilité, elle défiait les Dieux et n'a jamais eu peur de personne, elle qui au coeur pur, allait se battre pour lui, contre Sulfura dicte la Reyne au coeur tendre. Qu'allait elle devenir à l'issu de ce combat? Son possible anéantissement éprouvait durement le diplomate, Sulfura avait beaucoup de longueur d'avance, elle était favorite, en effet, malgré tout, Thomus ne pouvait vivre sans elle, sans ses tumultueux rebondissements, sans sa joie et sans ses peines, eusse t il fallut qu'elle le veuille?

Cruel dilemme, quelqu'en soit l'issu, la gagnante devra faire avec le mélange de la joie d'une victoire personnelle et l'immense déception qu'éprouvera Thomus.
Ses mains se dégagent, il se lève, plus déterminé que jamais à avancer.
Tout haut, il se hurle fort:

"Debout! En route! On t'attend à Lodève!"

Dans son ombre, un roucoulement, il baisse la tête et voit Tire d'aile qui le regarde avec ses yeux ronds de ramier.

Il prend la missive avec hâte et précipitation, l'ouvre et fait tomber la mèche de cheveux qui l'entourait. Il la ramasse, touche la texture, la porte sous son nez, les cheveux frôlent ses lèvres qui frissonnent, il en respire l'odeur, les yeux fermés, la gorge serrée.

Quelques instants sans bouger, il rouvre les yeux et lit avec attention la lettre de la sufureuse calligraphe. Elle lui parle d'amour, de voyage, de monde, d'amour encore et toujours, perdu, il est perdu, son coeur s'emballe, elle lui conte poème, il ne sait plus, il l'aime, il souffre, il pleure, elle le tourmente, il l'aime tant sa volcanique, elle l'entraine dans son tourbillon et il aime ça....
Il veut la combler, c'est ce qu'il a toujours voulu, il veut être avec elle, avec toute la peine qu'il a dans son coeur, avec toute la force qu'il a en lui, avec toute la tendresse qu'il à donner, encore et encore, avec tout l'amour, terrible amour de son coeur, de son âme, de son être.

Ecorché vif, il se rue sur sa besace, en sort le nécessaire pour lui répondre et rédige:

Ma SulfurA avec un A, mon Ange avec un A, mon Amour avec un A,

Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je souffre, je souffre, je n'en puis plus, pourquoi me torturer ainsi? pourquoi précédente missive était si froide si remplie de doute?

Il y a quelques secondes, j'imaginais encore ma vie sans toi, que tout était fini, qu'Ambly serait celle qui me ferait rêver...
Tu joues avec moi, mais ma souffrance n'a pas d'égal, je t'aime éperdument.

#
Glacé par le froid des ténèbres
Il partit vers un lieu célèbre,
Son coeur chauffé à blanc
Il ne connaissait le néant,

Chemin faisant pour retrouver sa Calliope
Toile tissée et croisée de son Hermiope
Plus jamais il ne se prendra dedans,
La tentation est vive, et pourtant,
Son coeur ne bat que pour celle
Avec qui l'amour donne des ailes,

Dame de coeur contre dame de coeur
Sans aucun doute, il n'y a pas d'erreur,
Les amants se donnent d'une dansent charnelle
Preuve que leur amour est éternel.

#

Thomus
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty19/7/2011, 04:02

La jolie a écrit:
Ambly avait évité SulfurA et pourtant elle aurait voulu lui dire au revoir voire la serrer dans ses bras et la rassurer. Sans le vouloir et sans s'en apercevoir, elle s'était attachée à la brune, une amitié aurait pu naitre, elle devait avoir des histoires à raconter et des histoires à construire et ça, ça lui plaisait.Tant pis...
Elle l'évita donc et s'echappa sans rien dire, pour ne pas lui faire l'offense, une nouvelle fois, d'un beau discours déplacé... Et plus Ambly s'eloignait, plus la Sulfureuse s'effaçait de sa mémoire.

Oubliée...

Les fils de soie avaient étaient déployés sans grand soin, c'etait la première fois. La lumière ne se décomposait pas comme prévue, elle passait au travers de la toile, multichrome. La moindre bourasque de vent, la moindre goutte de rosée aurait pu detruire l'oeuvre parsemée de jours. Et pourtant un mot d'un ami, d'un frère, permit à l'araignée de racomoder quelques trous. De ses pattes agiles, elle avait dessiné les traits qu'il fallait pour proteger son coeur et l'empêcher de se prendre elle même dans son filet...
Elle revêtit sa plus belle robe, la robe assassine. Ambly devenait La jolie, veuve à jamais... et ses yeux, ses yeux d'habitude emplis des lumières célestes, ne refletaient que le noir.
Elle prenait son envol, plus forte que jamais, elle ne se laisserait pas détruire. Elle allait se battre.

La soie sera douce ou la piqure mortelle.

Le vol lui semblait long et elle aurait bien prié pour gouter à quelques moustiques mais elle voulait que la toile soit vierge et ce temps était nécéssaire pour dessiner les noeuds qui soutiennent la structure et la renforcent.

Montpellier, elle glissa justement pour croiser les fils, elle relut les mots, repensa aux siens. La lune refletait sa lumière sur l'immensité de la mer, elle tomba les habits et marcha doucement vers l'eau. La brise soufflait , les cheveux voletaient, elle ferma les yeux et respira l'air du large. Elle s'enfonça doucement dans l'eau, un frisson la parcouru mais elle n'y pris pas garde. La grande bleu la serrait dans ses bras, elle se laissa faire savourant l'instant. Elle laissa son esprit vagabonder alors qu'elle se faisait transporter par les douces vagues de la méditérannée. Elle voyait, au loin, un vaisseau, un navire de corsaires, elle était dessus les bras chargés de trésors et de souvenirs de pays lointains. La tempète se préparait, les bourasques s'abbattaient sur le navire mais elle savait quoi faire, elle dirigeait ses hommes, elle était capitaine. La voile était vite repliée, les hommes à l'abrit, elle restait la, sur le pont faisant face à la vague qui s'érigeait au dessus de sa tête. Elle frappa, elle frappa fort, mais La jolie restait debout, elle s'accrochait, elle aurait tenue face à un tsunami.
Elle rouvrit les yeux, un sourire accroché aux lèvres et sortit de l'eau. Elle se coucha sur le sable, s'enroula dans sa parure rouge et noire et s'endormit...
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MessageSujet: Re: Jusqu'à Valence   Jusqu'à Valence Empty22/7/2011, 23:54

Thomus a écrit:
Lodeve, il l'avait attendue, elle s'en était venue, le coeur battant d'une telle intensité de la voir et pourtant il savait bien ce qu'il allait faire, ce qu'il allait lui dire...

Aurevoir à jamais, adieu sombre idiot, toutes, il les tuait toutes, il lui fallait retrouver son Ange, sa Reyne, il avait fait un choix mais pas celui de perdre définitivement son amie de Genève. Et pourtant, elle lui en voudra jusqu'a sa mort, mort qu'il aurait bien mérité, elle n'avait qu'une morsure fatale à lui donner.
Il se laissa ruer de coups, il savait que s'il se défendait c'était ouvrir la porte de son coeur, impassible, il prenait le supplice, elle avait pris le manche de son fouet, il s'auto-flagellait par procuration. A chaque coup son corps tremblait, son coeur pleurait, son âme souffrait. Les dents et les poings serrés, il acceptait la sentence, elle ne savait pas qu'il n'en souffrait pas et qu'a chaque coup porté, c'était un peu de son amour qu'elle lui donnait.

Adieu, belle Ambly, adieu à jamais, il ne pourra jamais lui dire, le dernier coup porté lui ayant coupé le souffle, plié en deux. Los juebos en bouillie il avait pris le chemin de Montpellier, il marchait tant bien que mal, jambes écartés, la belle démarche du diplomate s'était transformée en pas de canards trébuchant sur chaque bosse. Dur et laborieux, il expiait sur son chemin de croix, ne pensant plus qu'a une chose, retrouver son ange pour la chérir.

#
Dans ses yeux brillait une lueur
Qui cachait toute sa noirceur,
Il y croyait dans un espoir
Mais il fut lamentable sans le vouloir,
Il marchait sur des ardentes braises
Quoiqu'il en dise, que cela ne lui plaise
Attaché par les fils de l'araignée
De cette lute personne n'allait gagner,
Il accusait avec mal la sentence
Il méritait bien la pénitence,
Solidement attaché par les poignets
De toute façon, se débattre il ne voulait,
La fureur de la belle Amblypage
Ferme le livre en tournant la dernière page.
#
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